Petites conférences portatives

L\’ART DANS LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

Les mouvements artistiques entre 1905 et 1924,
du début du Fauvisme au premier Manifeste Surréaliste

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Le but de notre intervention est de commémorer, d\’une manière différente, le centenaire de la première guerre mondiale, de mettre d\’autres noms et d\’autres dates sur une période grave de l\’Histoire mondiale.

Nous n\’ignorons pas les combats, les morts, les blessés, la vie profondément changée des femmes, des hommes, de l\’humanité. Un grand nombre d\’écrivains, de peintres, de musiciens, de danseurs, de chanteurs, de sculpteurs de tous les pays sont morts pendant le conflit, de ses suites.

Dès et avant le début du XX° siècle se met en place dans les domaines artistiques une autre idée de la représentation de la réalité : le passage du figuratif à l\’abstraction.

C\’est à partir de 1905 en peinture avec les fauves et les cubistes, puis en littérature avec d’abord le mouvement Dada – sans oublier les autres créateurs contemporains de ces mouvements – et le surréalisme, qu\’un grand bouleversement culturel va se développer et influencer la totalité de la société, sa pensée, sa représentation.

Nous parlerons des œuvres et de l\’influence de Henri Matisse, André Derain, Georges Braque, Pablo Picasso, Marcel Duchamp, Salvador Dali, Man Ray, René Magritte, Max Ernst, des Dadas, des Surréalistes, de Tristan Tzara, André Breton, Francis Picabia, Louis Aragon, Jean Cocteau, Antonin Artaud …

Nous nous attacherons plus particulièrement aux mouvements de la peinture et de la littérature, à leur convergence. Nous savons aussi les autres arts : le cinéma, la danse, le théâtre, la sculpture, l\’architecture, la chanson populaire ; aussi les apports de la psychanalyse, de la philosophie. Nous savons aussi le mouvement pacifiste.

Un tableau (distribué au public) servira de repère chronologique. Nous ne pouvons pas être exhaustif. Trop de choses, trop de formes inventées. Comment l\’être : sans être injustes, sans être suffisants.

C\’est une période capitale pour tout ce qui se passera par la suite dans le domaine de l\’art, de la vie en général. Dans la guerre et après, c\’est un autre monde qui se développe, engage l\’Histoire, l\’existence des gens…

Ce n\’est pas une vue discontinue que nous avons de l’histoire. Nous savons bien que le développement se fait en fonction des acquis, des mouvements précédents, de leur influence, de leur enchâssement continu. Nous ne pensons pas qu\’il y ait discontinuité ou rupture dans l\’histoire.

 

Durée : de 1h30 à 2h
– Projection de documents (vidéoprojecteur et écran nécessaires)
– Lectures de textes
– Temps des questions

Conférencier : Jean-Paul Michallet
Lecture, projection : Brigitte Bouchu

Conditions : nous contacter

Emission sur Radio Alliance plus à écouter : ICI

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