SANCHEZ ROJAS Patricio

Patricio Sanchez

 

 

 

invité A l’ombre des arbres 2018 et 2020
poète, traducteur

 

Patricio SANCHEZ ROJAS est né au Chili, où il a passé son enfance et une partie de son adolescence. Il est poète, enseignant, traducteur et animateur d’ateliers d’écriture. Il est également membre de la Maison de la Poésie Jean Joubert et fait partie de l’équipe des animateurs du Festival Voix-Vives de Sète. Ses dernières publications : Les Disparus, (La Rumeur libre, 2017), La Mer est ma boussole, (Collection Rivières, 2018), Le Chemin avant le jour (Grandir, 2018), Cahiers de la Méditerranée (Domens, 2019), entre autres.

Recueils : 
– Les Disparus, La rumeur libre, 2017.
– Terre de feu, Domens, 2013.
– Le Parapluie rouge, Domens, 2011.

Livres d’artistes :
– La Maison, Papiers Coupés, 2018.
– Le Chemin avant le jour, Papiers Coupés, 2018.
– La Mer est ma boussole, Ed. Rivières, 2018.

Anthologies récentes : 
– Passagers d’exil, Editions Bruno Doucey, 2017.
– Carnet des Lierles N° 150, Festival International du Roman Noir, Frontignan, 2017.

 

RENARD Thierry

RENARD Thierry

 

invité A l’ombre des arbres 2018 & 2021
comédien, poète et animateur de revue

 
 
 
 
 
 
 
Thierry Renard est né le 14 août 1963 à Lyon. Mère d’origine piémontaise, employée. Père lyonnais, ouvrier, décédé en 2008. Il s’est fait remarquer, dès 1978, en Auvergne-Rhône-Alpes – en tant que comédien, poète et animateur de revue. Il a longtemps partagé sa vie entre l’écriture, le théâtre et de très nombreuses autres activités artistiques. Il est aujourd’hui le directeur de l’Espace Pandora à Vénissieux (Rhône), lieu de diffusion et de communication de la poésie, le responsable littéraire des éditions La passe du vent, le directeur de la rédaction de la revue semestrielle RumeurS, actualité des écritures, pour le compte des éditions La rumeur libre et, aussi, le Président de la Semaine de la poésie de Clermont-Ferrand. Sa rencontre avec l’écrivain Charles Juliet, dès 1978, fut pour lui déterminante. Il « fête », en 2018, ses quarante années d’écriture et de publications…

Ouvrages récents (sélection) :

La Chance d’un autre jour, avec Emmanuel Merle, préface de Claude Burgelin, collages de Sonia Viel, Éditions La passe du vent, 2013
Cargo Vénus, illustrations d’Olivier Fischer, de Patrick Rana-Perrier, Julie Perin et Sonia Viel, collection ArtSquare, Jacques André éditeur, 2015
I Travel the World, anthologie personnelle (2006-2015), poèmes traduits en langue anglaise par Antonio D’Alfonso, Ekstatis Editions, 2015
Œuvres poétiques, tome 1, Éditions La rumeur libre, 2016
Cannibale Bambou, collages de Sonia Viel, Éditions Gros textes, 2016
Œuvres poétiques, tome 2, Éditions La rumeur libre, 2018
La Nuit est injuste, préface de Michel Kneubühler, Éditions La rumeur libre, 2018

NATYOT

NATYOT

 

invitée A l’ombre des arbres 2018
Artiste pluridisciplinaire

 
 
 
 
 
 

Artiste pluridisciplinaire, passionnée des mots, de musique et d’art, architecte et chanteuse, performeuse et auteure, Nathalie Yot a un parcours hétéroclite à l’image de son écriture.

Elle est née à Strasbourg et vit à Montpellier. Elle est diplômée de l’école d’architecture mais préfère se consacrer à la musique (auteure, compositeur, interprète signée chez Barclay) puis à l’écriture poétique.

D’abord dans le domaine de l’érotisme, elle publie deux nouvelles Au Diable Vauvert (Prix Hémingway 2009 et 2010) sous le pseudonyme de NATYOT ainsi qu’un premier recueil chez l’Harmattan ( Erotik Mental Food ).

Elle explore ensuite d’autres thèmes, ne laissant de coté ni l’intime, ni la chair car elle dit beaucoup d’elle, fait le tour de son isolement, toujours avec la même intensité. Elle obtient une bourse de la Région LR pour D.I.R.E (Gros Textes mai 2011).

Elle est alors invitée à dire ses textes en France comme à l’étranger (Voix de La Méditerranée, BIPVAL, Expoésie, Déklamons, Voix Vives, Poésie Marseille, Parole Spalancate, Maelstrom Festival…) et représentera la langue française en Chine (Festival villes jumelées / Chengdu) en 2013.

Ces lectures sont des performances, accompagnées de musiciens, danseurs ou encore plasticiens. Elle inclut parfois des vidéos ou dessine en live. Elle a aussi une chaine Youtube où elle dépose régulièrement des pastilles visuelles
https://www.youtube.com/user/natyot/videos

Natyot crée Ma Poétic Party, laboratoire d’expérimentation poétique où se mêlent diverses disciplines artistiques, et dont le but est d’explorer le processus de création, ce qui l’amènera à se tourner vers le théâtre. Un de ses textes (HOTDOG Editions Le Pédalo Ivre) est monté au Théâtre du Périscope à Nîmes en 2015.

Elle anime des ateliers d’écriture dans les écoles et les lycées ainsi que pour les publics empêchés et continue de publier des textes courts (Bois, Putes, Oiseaux 2013 / Comme un des mortels avec Charles Pennequin 2014/ Je n’ai jamais été 2016) qu’elle performe sur diverses scènes.

Elle obtient une nouvelle bourse de la Région LR pour l’écriture de son premier roman, LE NORD DU MONDE.

Avec un dj et aménageur sonore, elle crée un duo d’électro-poésie, NATYOTCASSAN. Un album est en préparation.

Pendant quatre ans, elle fut chargée de mission par la Mairie de Montpellier pour le Printemps des poètes (Festival « Les Anormales » de la poésie).

BIBLIOGRAPHIE

EROTIK MENTAL FOOD (Editions L’harmattan)
D.I.R.E (Editions Gros Textes 2011)
BOIS, PUTES, OISEAUX (Editions Gros Textes 2013)
COMME UN DES MORTELS avec Charles Pennequin (MaelstrÖm Editions 2014)
Je n’ai jamais été mais il est encore temps (Editions Gros Textes 2016)
HOTDOG (Editions du Pédalo Ivre 2016)
JE SUIS D’ACCORD (Editions Plaine Page) juillet 2017

A venir :
LE NORD DU MONDE roman (Editions La Contre Allée)

Ouvrages Collectifs :
ANTHOLOGIE des voix de la Méditerranée (Editions du Clapas 2008)
JOHN DE VAUVERT + JUAN VITA (Editions Au Diable Vauvert 2009/2010)
NOTOPOS Anthologie 2010 Collection Biennale internationale des poètes en Val de Marne
ANTHOLOGIE des Voix Vives Sète (Editions Bruno Doucey 2011 + 2017)
OUSTE N°19 et N°25 (Editions Féroce Marquise/Dernier télégramme 2011/2016)
INVECE N°1 (Editions Al Dante 2013)
ANTHOLOGIE des Voix Vives Tolède (Editions Bruno Doucey 2017)
+ Revues diverses (Teste, La Piscine , GPS, Borborygme, Le Lièvre mort, Hildegarde…)

Contact :
Nathalie Yot : 06 18 60 36 00
8 rue Roudil
34000 Montpellier
yot.nathalie@orange.fr

EL AMRAOUI Mohammed

EL AMRAOUI Mohammed

EL AMRAOUI Mohammed

 

 

poète, performeur, traducteur, animateur d’ateliers d’écriture

invité « Les plaisirs et les jours » 2017
atelier d’écriture et rencontre-lecture

site : http://www.mohammedelamaroui.com/
 
 
 

À travers ce journal de l’absolu épars qui étreint la transitivité de l’actuel dans le jeu harmonique de proses narratives et de subtils étirages versifiés, Mohammed El Amraoui se révèle uniment à nous par l’acuité du regard et l’éclat de la présence.    

Hubert Haddad – 2007 (4ème couverture de Ce côté-ci et alentour)

… Une manière de tisser le regard sur l’immédiat avec la réflexion qui monte de l’exercice de la langue […] et invente ainsi une expression concrète qui donne une étonnante réalité aux phrases et aux vers. Au fond le monde n’est présent que s’il est dit, non pas seulement nommé, mais énoncé par des associations de mots (ou mieux de syllabes) qui l’éclairent et le révèlent. Le réel n’a lieu que dans et par la relation verbale avec lui. Il était exilé sous l’apparence et toi, écrivant, tu la déchires et le libères.

Bernard Noël – lettre au poète, mai 2007

La langue d’El Amraoui épouse cette difficulté dans la tension qu’il crée entre liaison et rupture, prose et vers, pouvoir et impuissance de dire ; c’est une langue écorchée qui bute à sa limite mais dans cette butée même rebondit, repart d’unités de sens plus petites, ou casse : »La langue, la même chose./ Depuis toujours// étrangère. »

Antoine Emaz, CCP/ CIPM 2007

Poète, performeur et traducteur. Mohammed El Amraoui est né en 1964 à Fès (Maroc). Membre de l’association théâtrale Les Masques et du Ciné Club à Fès, entre 1979 et 1985. S’installe à Lyon en 1989 et poursuit des études de linguistique et de philosophie. Commence à participer à différentes lectures et joue au théâtre (Absences d’Iliass Driss au Guichet Montparnasse à Paris en 1994.) A dirigé de 2000 à 2011 la revue Les cahiers de Poésie-rencontres. Ecrit en français et en arabe.

Participe depuis plusieurs années à des lectures publiques de poésie, seul ou avec des musiciens dans différents lieux en France et à l’étranger. Expose ses poèmes à côté de travaux de photographes, de peintres, de calligraphes et de vidéastes.

Anime des ateliers d’écriture et de mise en voix depuis 1991 dans différents lieux et notamment avec l’Association Dans tous les sens.

A créé plusieurs spectacles poétiques mêlant chants, poésie et musique : Tessons et Stries avec Antoine Birot (Ney, duduk, percu et accordéon) et Maurice Spitz (Contrebasse) ou Eric Onillon (contrebasse), Maqamat avec le trio de jazz Zyriab ; avec le groupe marocain Dialect ; avec Brain Damage ; Une tortue dans ma tête, spectacle pour enfants avec Dimitri Porcu (saxophone et clarinette) ; Robe d’amour pointillée de passion, un conte avec Nass Hassani (guitare et gasba) ; Embrasures, création au Centre culturel de Pierre-Bénite, avec le trio Zyriab, le viéaste L. Palun et la peintre Fanny Batt ; Inferno, spectacle de danse Hip hop et de poésie avec la chorégraphe Saada  Zoubiri au théâtre de Villefranche sur Saône, Balkan orchestra

A écrit plusieurs chansons pour le compositeur Adel Salameh et la chanteuse Naziha Azzouz.

A participé à trois albums de Brain Damage, incontournable et enfant terrible de la scène reggae-dub européen : Spoken dub manifesto (Bangarang/Jarring Effects, 2006) ; Short cuts (Jarring Effects/Discograph, 2008) et Empire Soldiers -Brain Damage & Vibronics (Jarring Effects, 2013)

En 2010, François Mauget, du Théâtre des Tafurs, à Bordeaux, met en scène un spectacle (Accouchement de choses) à partir de ses poèmes.

Il était de septembre à mars 2001 en résidence d’écrivain en Maine et Loire (comité d’expansion du pays du Layon, Lys et Aubance), en janvier 2005 au Théâtre municipal de Mayenne pour la création du spectacle « Stries», en 2006 au Château de La Turmelière à Liré, et en 2009 à La Maison Louis Guilloux à St Brieuc.

Il figure dans des livres collectifs et dans le Dictionnaire des citations de Jean Pruvost, chez Bordas, 2007 (article « Pissenlit »).

En 2010, le photographe Joe Bunni (élu Natural History Museum’s Wildlife Photographer of the Year award in 2011) l’a choisi pour participer à son livre +ou- 5 mètres (éd. SOS Océans, 2010) qui contient 700 photographies sous-marines avec 14 écrivains, de treize langues, à côté du portugais Nuno Judice, de l’argentine Laura Alcoba et d’autres ; chaque poème étant traduit en 14 langues.

Ses poèmes sont recueillis dans plusieurs anthologies, parmi lesquelles : l’importante anthologie en anglais Poems For The Milleniumn The University of California Book of North African Literature (760 pages), publiée et commentée par les poètes et traducteurs Pierre Joris et Habib Tengour (University of California Press, Ltd. Berkeley et Los Angeles, 2012) ; l’anthologie L’année poétique 2008 (éd. Seghers 2008) ; 111 poètes en Rhône-Alpes (éd. Maison de la poésie Rhône-Alpes- Le Temps des Cerises, anthologie par J.L. Roux, 2005) ; Il fait un temps de poème, anthologie par Yvon Le Men, accompagnée de photographies de Francis Goeller, (T2, éd. Filigranes, 2013) qui a rassemblé plusieurs poètes et écrivains (Mahmoud Darwich, François Cheng, Laâbi, J.P. Verheggen, Boualam Sansal, Nedim Gürsel, Sigurdur Palsson…) Mennska i myrkrinu, anthologie de la poésie arabe en islandais par Thor Stefansson (ODDUR Reykjavik, 2014)

Des poèmes de Mohammed El Amraoui sont traduits en anglais, allemand, italien, polonais, slovène, berbère, chinois, albanais, islandais, maltais et catalan.

A reçu le Prix de la poésie au festival International Poetry Festival DITET E NAIMIT, en 2012.

Lectures publiques :

(Festival Ritratti di poesia Rome ; Festival Voix de méditerranée, Lodève ;  Voix vives, Sète ; Etonnants voyageurs, St Malo; Etonnants voyageurs, Bamako ; Word expo, Shanghai ; Yacht festival, Gaeta, Italie ; Rencontres internationales de poésie, Alvito, Italie ; Le Lieu, 400ème anniversaire de la ville du Québec, Québec ; A Front-Tiers de Poésie, Alger ; A Front-Tiers de Poésie, Malte ; A Front-Tiers de Poésie, Fès, Maroc ; International Poetry Festival DITET E NAIMIT, Macédoine ; Salon International du livre à Tanger ; Centre culturel à Rabat, Tanger, Larache, Tetouan, Rabat ; Salon du livre, Casablanca ; Arbre à paroles, Amay et Liège, Belgique ; Poètes en résonances, Paris ; Le chant des mots, Angers ; Maghreb créateur, Angers ; Les Mercurielles, Cherbourg ; Cave Poésie, Toulouse ; Demandez l’impossible, Bordeaux ; Théâtre du Petit Matin, Marseille ; Festival Parole ambulante, Vénissieux ; De l’écrit à l’écran, Grigny ; La Scène poétique, Bibliothèque municipale La Part Dieu, Lyon ; ENS, Lyon ; Théâtre et auditorium de Villefranche sur Saône ; La cave littéraire, Villefontaine ; Agora- tête d’or, Lyon ; Festival de jazz – Jazz off, poésie et musique, Vaulx-en-Velin; Théâtre municipal de Mayenne ; La maison de la Poésie de Rennes ; La maison de la  Poésie Rhône-Alpes, St Martin d’Hères ; Maison du peuple, Pierre-Bénite ; Les Lyriades de la langue française, Angers ; Nuit de la poésie, Panonica à Nantes, Maison de la Poésie de Nantes ; Centre culturel Théo Argence à St Priest ; Cave littéraire à Villefontaine ; Rouen, Pézenas, Frontignan, St Brieuc, Liré, Laval, Ancenis, Villefranche sur Saône, Bourgoin-Jallieu, Irigny, St André la côte, St Chamond, Villié-Morgon, Thonon, Bron, Die, Tournon-sur-Rhône, Arles, Rochefort-sur-Loire, Lucinges… )

Publications :

Poésie :

La Lune, les divisions, éd.  Poésie-rencontres,  1997

Collision (dessins de Jacky Essirard), éd. Atelier de Villmorges, 2003

De ce côté-ci et alentour, éd. L’Idée bleue, 2006

Ex. (dessin de Jacky Essirard), éd. Atelier de Villmorges, 2006

Récits, partitions et photographies, éd. La Passe du Vent, 2007

La fenêtre, dimanche et autres jours (en arabe), éd. Fadâ’ât, Amman, 2007

Anthologie de la poésie marocaine contemporaine (voir ci-dessous)

Accouchement de choses, éd. Dumerchez, 2008

Une tortue dans ma tête- Una tartaruga in testa, Français-italien (traduit par Mena Savore et  Giuseppe Napolitano), éd. Tipolito Ellegrafica, Gaeta, Italie, 2010

Ex. suivi de Pierres-Hajar (livre-cd), éd. Fidel Anthelme X, 2013

Des moineaux dans la tête,‘Asâfîrun fî ar-ra’s, arabe-français), peintures de Fanny Batt, 2016

 Livres d’artiste :

avec Fanny Batt (Soir ; Tu et En quelque, éd. Sang d’encre, 2006) ; avec Youl (Filament ; fenêtres) ; avec Bernadette Planchenaut (Traversée texte arabe-français) ; avec Nelly Buret (Monodie pour un deuil), éd. Dana, 2006

Anthologies et Livres collectifs :

Peintres et  poètes, éd. Poésie-rencontres, 2000.

Acte de naissance, hommage à R. Queneau, éd. La Passe de Vent, 2003

Vingtièmes assises de la traduction littéraire (Arles 2003), éd. Actes Sud, 2004

111 poètes en Rhône-Alpes, éd. Maison de la poésie Rhône-Alpes- Le Temps des Cerises, anthologie par J.L. Roux, 2005)

Dictionnaire de littérature marocaine, Salim Jay, éd. Paris- méditerranée, 2005

Territoires et départements d’outre-ciel, éd. La Passe de Vent, 2006

Le français : des mots de chacun, une langue pour tous, éd. Presses Universitaires de Rennes et  Les Lyriades, sous la direction de Françoise Argd-Dutourd, 2007

Avec mes yeux (photographies de Yannick Lecoq), Éditions En Forêt /Verlag Im Wald, 2007

Charles Juliet, attentivement,  éd. Jacques André, 2008

L’année poétique 2008, anthologie, éd. Seghers 2008

Triangle, poésies en traduction (textes recueillis par Samira Negrouche), éd. Alpha & Lazhari Labter, Alger, 2009

Anthologie Sète 2010, Voix vives de méditerranée en méditerranée,éd. Encres et lumières, 2010

Joe Bunni, +ou- 5 mètres (14 écrivains, 700 photographies sous-marines, traductions en quatorze langues), éd. SOS Océans, 2010

Poeti del Mediterraneo, Yacht Med Festival Gaeta 2011, éd. La stanza del poeta, Gaeta, 2011

Rizgjimi i lutjes, Festivali Ndërkombëtar i Poezisë, Ditët e Naimit, Tetovë, Macédoine, 2011

Poems For The Milleniumn Diwan Ifrikiya: The University of California Book of North African Literature, edited by Pierre Joris and Habib Tengour, University of California Press, Ltd. Berkeley et Los Angeles, 2012

Il fait un temps de poème, anthologie par Yvon Le Men, photographies de Francis Goeller, éd. Filigranes, 2013

Sophie Ekoué, Aux Noms de La Vie, Editions Afromundi, 2013

Poeti del Mediterraneo, Gaeta, un mare di poesia, Concorso Internazionale, Edizione 2013

Thor Stefansson, Mennska i myrkrinu, (anthologie de la poésie arabe en islandais), ODDUR Reykjavik, 2014

Voix de la méditerranée, festival de Lodève, 17ème édition, éd. La Passe du vent, 2014

Voix intermédiaires, éd. L’Inadvertance, 2016

Poésie, midrash : points (rouges), éd. Fidel Anthelme X, 2016

« J’ai cessé de me désirer ailleurs », pour saluer André Breton, éd. La Passe du vent, 2016

Différentes revues :

(L’étrangère, Docks, Inter-lieu, Autre sud, Cahiers de Poésie-rencontres, N4728, Bacchanales, Lieux d’être, Gare maritime, Décharges, Migotania- Pologne, Apocolipsa- Slovénie, CELAAN- USA…)

Compact CD et DVD :

Tessons, (avec Antoine Birot et Maurice Spitz), éd. LARIO, 2003

Hafla (Livret pour Adel Salameh), éd. Enja, Munich, Allemagne, 2004

Spoken Dub Manifesto, collectif (avec Brain Damage), éd. Bagarang, 2006

Rissala  (Chansons composées par Adel Salameh, Chantées par Naziha Azzouz), éd. Enja, Munich, Allemagne, 2006

Short cuts, collectif (avec Brain Damage), éd. Jarring Effects, 2008

La caravane de la parole, performance sonore (DVD), éd. Le lieu, Québec, 2009

Empire Soldiers -Brain Damage & Vibronics, éd. Jarring Effects, 2013

Traduction :

Une lune sèche veille sur ma vie de Saleh Diab, (Avec Catherine Charruau), éd. Comp’Act, 2004

Casa Marseille inch’allah (2004) et Petites bonnes (2005) de Bruno Elmer et F. Mangeot  éd. Images en manœuvres- ARTE

Anthologie de la poésie marocaine contemporaine (avec Catherine Charruau), Bacchanales, éd. Maison de la poésie Rhône-Alpes, 2006

Avec une petite différence, Anas Alaili, éd. Polder, 2009.

Interludes poétiques de Palestine, (Ibrahim Nasrallah, Asma Azayzeh, Basem Nabresmaya Abu El-Hayat et Anas Alaili), Institut du monde arabe et Institut culturel Franco-Palestinien, 2013

Interludes poétiques de Palestine, (Mourid al-Barghouti, Abdul-Rahim Al-Shaikh, Dunia al-Amal Ismail et Bachir Shalash), Institut du monde arabe et Institut culturel Franco-Palestinien, 2014

Journal de l’attente (à l’arabe – Yawmiyyât al-intidhâr), de Laurine Rousselet, éd. Approches, 2014

Interludes poétiques de Palestine, (Raja’ Ghanem, Ahraf Zaghal, Ghassan Zaqtan et Jihad Hudayb), Institut du monde arabe et Institut culturel Franco-Palestinien, 2015

 ATELIERS D’ECRITURE ET DE MISE EN VOIX :

Plusieurs animations d’ateliers d’écritures depuis 1991 dans différents lieux et différentes villes.

Anime régulièrement des ateliers à l’association Dans tous les sens à Vaulx-en-Velin.

(Collèges, Lycées, Ecoles primaires, Bibliothèques, Centres sociaux, prisons : Médiathèque de Vaise à Lyon, Médiathèque Jean Prévost à Bron, Centre Culturel Gérard Philippe à Bron, Centre social Petit Taillis à Bron, Centre culturel Théo Argence à St Priest, Centre social L’Olivier à St Priest, Opéra de Lyon- projet Kaléidoscope, Lycée Condorcet à St Priest, Collège Lucie Aubrac à Givors, Collège Gérard Philippe à St Priest, Collège Colette à St Priest, Ecole Brenier à St Priest , Ecole Mansart à St Priest, Renault Véhicules Industriel à Vénissieux, MJC de Vénissieux, Collège Aragon à Vénissieux, Lycée Diderot à Lyon, Lycée Doisneau à Vaulx-en-Velin, Foyer Sonacotra Marhaba à Bourgoin Jallieu, Foyer Sonacota Hélène  Boucher à Bron, Maison d’arrêt St Paul et St Joseph à Lyon, Recherche et promotion à Lyon… Hôpital psychiatrique d’Angers, Hôpital psychiatrique à Valence, autres écoles, collèges dans le Rhône, en Anjou, en Mayenne, à Toulouse, à Nîmes …etc.) avec différents publics (adultes – enseignants, ouvriers, immigrés, éducateurs…-, enfants, adolescents)

A propos de la poésie de Mohammed El Amraoui

On lit d’un seul mouvement ces vers qui tombent en se cisaillant de césure en césure, d’enjambement en enjambement, mais dont la trame narratif demeure intacte. Si la mémoire « est du temps » (Aristote) aussi bien le vers, dans son propre dévidement, ici,  manifeste-il le temps du voilement et du dévoilement d’un centre névrotique charpenté en histoire, telle un corps vivant d’images (exaltée en souvenir, plus exactement en évocation), diffractant des phantasmes nourriciers parmi des  poussées » de sensations cadrées sur l’habitat urbaine. Le vers est alerte, parfois prolixe, inventif. Il y est dit beaucoup d’une respiration qui se cherche dans le remuement de l’autodérision.

Le prurit du vers s’épanche sous nos yeux formant une lumière native.

Il y a là la quête d’une unité d’être de la langue propre à l’auteur, ancré dans sa double culture (arabe et française). Raison pour faire valoir une telle expérience d’écriture, nécessaire à nos respirations communes.

Joël-Claude Meffre, revue Europe

« J’aime infiniment vos Récits Partitions et Photographies. Le livre [….] je l’ouvre, le ré-ouvre, avec un égal bonheur. »

Lydie Salvayre, lettre au poète, 2009

Travaillant à bras-le-corps le lieu qu’est l’écriture, il la fait regorger de sens. Et je marche, dit-il, et marchant, il écrit, mâche les mots, les vers, la prose, les charge d’histoire, de signatures illustres et inconnues, et les emmène dans sa marche. C’est là que tout se fait. La question de dire cela se pose par terre.

Yves Jouan, revue N4728

À travers ce journal de l’absolu épars qui étreint la transitivité de l’actuel dans le jeu harmonique de proses narratives et de subtils étirages versifiés, Mohammed El Amraoui se révèle uniment à nous par l’acuité du regard et l’éclat de la présence.

Hubert Haddad – 2007 (4ème couverture de Ce côté-ci et alentour)

… Une manière de tisser le regard sur l’immédiat avec la réflexion qui monte de l’exercice de la langue […] et invente ainsi une expression concrète qui donne une étonnante réalité aux phrases et aux vers. Au fond le monde n’est présent que s’il est dit, non pas seulement nommé, mais énoncé par des associations de mots (ou mieux de syllabes) qui l’éclairent et le révèlent. Le réel n’a lieu que dans et par la relation verbale avec lui. Il était exilé sous l’apparence et toi, écrivant, tu la déchires et le libères.

Bernard Noël – lettre au poète, mai 2007

La langue d’El Amraoui épouse cette difficulté dans la tension qu’il crée entre liaison et rupture, prose et vers, pouvoir et impuissance de dire ; c’est une langue écorchée qui bute à sa limite mais dans cette butée même rebondit, repart d’unités de sens plus petites, ou casse : »La langue, la même chose./ Depuis toujours// étrangère. »

Antoine Emaz, CCP/ CIPM 2007

Dans cet alentour lui-même, fait d’arbres, de vent, d’êtres et de mots, le poète El Amraoui perçoit une multitude d’exils, un exil en abîme que seule peut énoncer la poésie. Travaillant à bras-le-corps le lieu qu’est l’écriture, il la fait regorger de sens. Et marchant, il écrit, mâche les mots, les vers, la prose, les charge d’histoire, de signatures illustres et inconnues, et les emmène dans sa marche. C’est là que tout se fait.

Yves Jouan, N4728, janvier, 2007

Le langage bute sur ces noeuds du sens, faisant doubler le mot, ou le déployant dans une autre direction, mêlant différents registres de langue, ou bien encore c’est la disposition des mots sur la page elle-même qui devient signe … D’où le renforcement de cette impression d’une langue attachée à décrypter des signes qui ne se livrent pas, comme s’il manquait une clé.

Sabine Chagnaud, Francopolis, février, 2007

Même si l’adoption de sa langue d’écriture, au plus proche de l’intime, s’accompagne une fois en France d’un double exil, de lieu et d’elle-même, il y a cette nécessité affirmée « de partir de chez soi pour mieux se découvrir et interroger sa propre culture ».

Christine Ramel, Journal de l’Arald, 2006

Même les mots simples en apparence, prenaient par la voix de El Amraoui une puissance incantatoire et infiniment troublante. Et quand il passait sans prévenir à l’arabe, on finissait par ne plus y prêter garde : on comprenait très bien. On voyageait tout aussi bien. Peut-être ses mains tissant dans l’air des signes inconnus, El Amraoui nous avait envoûtés ?

Roger Lahu, Noniouze, septembre 2000

Mohammed El Amraoui invente des images, des syntaxes, sa grammaire. Mohammed El Amraoui fuit les mots convenus, il a le feu sur le bout de la langue.

Bernard Bretonnière, Gare maritime, 2003

Serait-ce là l’une des plus belles et grandes voix de demain ? On pourrait le penser en lisant cette élégie de Tarafa, apportant et le sachant sa mort dans une lettre.

YVES Namur, Le journal des poètes, Bruxelles, mars, 1999

Redécouverte, une telle écriture sourd comme une manière de constante dans le glissement des textes répliqués, amplifiés plus loin jusqu’à la violence.

Paul Mathieu, L’arbre à paroles, mars, 1999

Cela s’inscrit dans un univers surréaliste, mais semble couler de source et c’est là le miracle

Alain Wexler, Verso, 1999

A propos du cd Tessons :

 TESSONS – Tessons de voix, de musique. Bris de mots, de notes. Eclats de sens brillant entre le souffle des instruments, leurs resonances, les échardes de vibrations des cordes… Ce C.D. est vraiment très beau, un accord à la fois solide et harmonieux entre tes poèmes et la musique, une respiration aux mots lus, proférés, parfois chantés. Cela crée la sensation d’une spatialisation du texte – on « visualise » cet espace, sans surcharge d’images. Sans images, presque, même. On a l’impression par moments que la voix est une caravane qui passe, les mots sont des pas, les phrases des silhouettes glissant à l’horizon, à contre ciel. La caravane n’avance pas à pas réguliers, elle s’arrête parfois brusquement, ou ralentit, danse ou flotte un peu, repart avec fermeté.

Tessons de poterie plus que de verre: on sent la terre, le sable, la boue, dans les mots. Tessons/tessiture/texture.

Tessons de voix., de deux langues si différentes (l’arabe sonnant toujours insolitement à mes oreilles de française « monoglotte »; j’aime beaucoup la sonorité rugueuse, rauque et syncopée de cette langue.)

Sylvie Germain, 2003

Les ondes progressent/ La peau des sens est alertée/ Le poète est dans la lumière//…/ Sous la chair profonde, sondent de graves pulsations/ L’indolence d’une flûte, sa tresse de plaintes et légendes / Ses fibres saignent sur l’acuité des pierres, trop oubliées des lèpres vitrifiées/ des morceaux de continent glissent sur la tectonique des phrases/ Celui qui s’offre – Ulysse de ruisseau, trapu comme contrebasse – violente les guimauves de fade marchandise/ Sa lente caravane déploie les suints, les pierreries lointaines au creux du dictionnaire natal/ Etal de senteurs luxueuses avant que la chape des censeurs ne raidisse au garde-à-vous! cette liesse acrobate

Paul BADIN, (Printemps des Poètes 2003, Angers)

A propos de l’Anthologie de la poésie marocaine :

Ce qui frappe d’abord le lecteur de ce panorama, c’est la multiplicité des influences revendiquées ou simplement perceptibles : de la foisonnante imagerie surréaliste à la poésie urbaine de la beat generation américaine, du haïku au poème en prose. On ressent comme un besoin de ne pas rester prisonnier d’une tradition ou des formes occidentales transmises par la culture française. Les plus jeunes d’entre ces poètes bousculent les références, s’attaquent aux tabous, utilisent tous les registres de la langue… Pour plusieurs d’entre eux, la capacité de révolte et d’indignation est la source même, l’énergie vitale du poème.

Michel Ménaché in revue Europe

إن حرص الشاعر محمد العمراوي على تمثيل مناسب لمن سماهم بالشعراء الجدد، يجد مبرره في الانهماكات الشعرية التي استولت على هؤلاء الشعراء، والتي جعلت من قضية شكل الكتابة سؤالاً أساسياً لا يقل أو ينفصل عن سؤال المعنى في هذه اللحظة من وضعية الذات والمجتمع والعالم. وبذلك يكون سؤال الشعر في المغرب استئنافاً لسؤال سبق لمجلة «الثقافة الجديدة» أن طرحته، وهو بالقدر ذاته، استئناف لسؤال الحداثة الشعرية كما تبلور في عموم العالم العربي، منذ مجلة «شعر» إلى اللحظة الراهنة.

                                                              نبيل منصر، الحياة 28 سبتمبر 2006

  “De ce côté-ci et alentour” (من هذه الجهة وما حولها) عنوان مجموعة الشاعر المغربي محمد العمراوي التي صدرت حديثاً عن “ليدي بلو” في فرنسا. يسافر العمراوي في فضاءات شعرية طالما رسّخها في مجموعاته السابقة. وتذهب القصائد إلى أماكن تنبعث من الذاكرة، فنقع على عوالم تنتمي إلى فضاءين مغربي وفرنسي لتنصهر في بوتقة شعرية تحيل كلّها على ما هو شخصي.

                                                     صالح دياب، الأخبار، الجمعة 2 شباط 2007، العدد 144

يبدو الصراع الداخلي الخفي لدى الشخصية الساردة في القصائد التي تقول الحكاية في سرد متقطع … أحد ملامح الرئيسية لقصيدة محمد العمراوي …

                                                      جهاد هديب، الحياة 31 غشت 2007

 

 

THION Michel

Michel Thion

écrivain

invité A l’ombre des arbres 2016
lecture et atelier d’écriture

Michel Thion est né en 1947 à Issy-les-Moulineaux.

Après des études erratiques et tôt abandonnées, il exerce différents métiers, barman, fabricant de bougies, informaticien, professeur de judo, journaliste, etc… avant de rencontrer à 33 ans celui qui allait devenir le sien : l’action artistique et culturelle.

C’est dans le domaine des musiques contemporaines qu’il exerce l’essentiel de sa carrière : il crée en 1986 un festival de musique contemporaine : « Futurs/Musiques », il a une activité de chroniqueur et critique musical à l’hebdomadaire « Révolution » puis au « Monde de la Musique », aux « Lettres Françaises ». Dans tous les lieux et structures qu’il dirige, la création musicale trouve un lieu d’expression et d’expérimentation.

L’AFAA (Ministère des Affaires Étrangères) lui confie la direction d’un ouvrage intitulé « la musique contemporaine en France en 1994 ».

En parallèle, en souterrain pourrait-on dire, il écrit depuis très longtemps, depuis toujours dirait-il, 45 ans de poésie, de courts textes en prose, avec de longs silences. L’écriture ne le quitte jamais mais elle lui est difficile. Écrire peu demande déjà beaucoup de temps et d’énergie. Il publie dans quelques revues des poèmes isolés mais la maturation est lente, le mot est rugueux à écrire, et le texte est rare et lent lui aussi.

Et puis il décide d’écrire des livres. La publication en revue aura été une simple vérification, mais son propos trouve mieux sa place dans une de ces suites de textes construits ensemble et qu’on nomme livres.

Comme il est d’usage, son premier ouvrage, « ils riaient avec leur bouche » mettra douze années à rencontrer son éditeur, Cheyne, et, là encore, ce sera pour lui le début d’une aventure nouvelle. Ce livre  explore la personnalité d’un personnage qui n’a pas acquis la totalité du langage. La question alors est : « comment penser le monde sans une langue ? », « comment se penser dans le monde ? » sans l’aide d’une langue ?

Depuis 2002, Michel Thion se consacre entièrement à l’écriture.

Un deuxième livre, « traité du silence » médité durant plusieurs années, projet d’un livre de musicologie poétique sur le rôle du silence en musique, deviendra un livre de poésie écrit en moins d’un an qui paraît en 2004 chez « Voix d’encre », accompagné de belles peintures originales d’Anne Weulersse.

Ces deux livres sont, déjà, influencés par son expérience musicale. Ils sont faits pour la voix. Après un long travail sur la lecture à haute voix avec Françoise Lervy, comédienne, avec Ghislaine Drahy, metteure en scène, enfin avec Nathalie Desouches, comédienne, réalisatrice de spectacles sur le théâtre de la parole, Michel Thion réalise de nombreuses lectures publiques.

De nouveau, la musique. Le projet « le chant des mots » se met en place. Il s’agit de lectures avec des musiciens improvisateurs, Alfred Spirli, percussionniste, bruiteur, Nelly Frenoux, chanteuse spécialisée dans le lyrique contemporain, Laurent Bigot, électroacousticien, forment avec lui des duos ou des trios. La musique est un élément à part entière du spectacle. Les improvisations musicales, le choix des textes, sont mûris au cours de nombreuses séances de travail et la complicité des personnes rejoint la proximité du texte et de la musique.

Depuis longtemps, il travaille le poème court, le tercet inspiré du haïku, mais qui est autre chose : un jet tranchant, une tentative un peu désespérée de résumer un monde en trois lignes courtes, en quelques mots, d’abord loin de l’humour détaché, presque nonchalant, du haïku japonais, pis de livre en livre à la recherche de la légèreté d’écriture qui laissera sa liberté au lecteur.

En mars 2006, ce travail paraît chez « Voix d’encre » sous le titre de « le dit du sablier », toujours avec des peintures d’Anne Weulersse, avec qui une complicité artistique s’approfondit au fil des livres. La profondeur et la légèreté de cette artiste, sa vision épurée, à la frontière entre le figuratif et l’abstrait, ouvrent une vraie porte sur le poème, l’évoquent subtilement sans l’illustrer.

« le lieu d’être » méditation poétique sur la frontière (« entre la célébration du monde et l’horreur du monde » selon l’injonction de Claude Vigée) paraît en 2006 aux éditions Castells.

Un récit, dont l’écriture s’est étalée également sur une dizaine d’années,  » le pays où les enfants rêvent de mourir  » est paru aux Éditions Castells en 2008.

Durant la saison 2005/2006, il est en résidence de création au Théâtre Athénor de Saint-Nazaire et Nantes, un lieu qui, de longue date, travaille sur les questions de la musique expérimentale. Le projet est d’écrire un livre de poésie qui retrace l’histoire commune du langage et de la musique. « Le récit du monde » s’écrit à partir de 25 ans de diffusion, d’écritures et de réflexions sur la création musicale, et au gré des nombreuses rencontres avec des musiciens.

Un spectacle est donné à Saint-Nazaire avec le musicien Christophe Havard, électroacousticien et improvisateur, Une deuxième version, avec le Quintette à vent « le concert impromptu » est donnée en 2009 à Ivry et au Festival « Musique Action » de Vandoeuvre-les-Nancy.

Le livre paraît en 2010 aux Éditions Color Gang, à la suite de la création de la troisième version du spectacle réalisé avec le compositeur et vidéaste Julien Tarride et créé au Centre Pompidou de Paris en novembre 2009, dans la cadre du festival « bruits de bouche ».

 « Une fleur sur la neige », récit et poème, est paru en septembre 2008 aux Éditions Voix d’encre.

« Origami  – poèmes à déplier », un recueil en forme de « tankas », la forme archaïque du Haïku, paraît également en 2010 chez Color Gang.

En 2011, la troisième édition du « Traité du silence » paraît également chez Color Gang.

De 2009 à 2014, au sein de l’association « Arts Résonances », il travaille activement sur les questions de la traduction poétique en Langue des Signes Française (LSF) et l’accessibilité des personnes sourdes à la poésie contemporaine, et participe au développement d’initiatives diverses dans ce domaine.

Entre 2009 et 2014, il participe au Groupe de recherches créé par l’Association « Arts Résonances » sur la traduction poétique entre langues orales et langues signées, avec Marion Blondel, du CNRS – laboratoire « Structures Formelles du Langage » et la SCOP d’interprètes Des’L.

Il participe et rédige la préface d’une anthologie, « Les mains fertiles » conçue et dirigée par Brigitte Baumié, poète et traductrice, un livre/DVD paru aux éditions Bruno Doucey avec des poèmes traduits et filmés par Pierre Garbolino de Video Lupum.

Il participe à la création à Lyon du « Syndicat des poètes qui vont mourir un jour », groupe informel, volontairement peu organisé, voué à la défense concrète de la poésie vivante. Le syndicat organise des rencontres, des lectures poétiques, dans des lieux inattendus et participe à l’occasion à des événements, festivals, etc.

En 2012 et 2014 paraissent deux livres d’artiste, avec Robert Lobet, aux éditions de La Margeride

En 2014 paraît « L’enneigement » aux éditions « La Rumeur Libre ».

Début 2016, un recueil, « Aphorismes et périls » paraît aux Éditions La Rumeur Libre

Bien d’autres projets sont en cours… Notamment un livre à la frontière entre roman et poème, « Anome est la ville ». Ce livre approfondira sa recherche sur la langue, et sur ce qui fait l’humain, préoccupations présentes depuis son premier livre.

Il pratique régulièrement des lectures publiques, seul ou avec des musiciens, des danseurs, etc… et anime des ateliers d’écriture divers, en direction d’enfants, d’adultes ou de publics en difficulté, notamment dans des Centres d’Aide par le Travail (CAT) accueillant des handicapés mentaux. Ce n’est pas pour lui une activité annexe, mais un lieu d’interrogation et de nourriture sur la langue et la pensée écrite.

Bibliographie

– La musique contemporaine en France – (1994) Chronique de l’AFAA – Ministère des Affaires Étrangères. (épuisé)

– Ils riaient avec leur bouche – Cheyne Éditeur (poésie – 2001) – Sélection Lettres frontière 2002 – Deuxième édition en 2006.

– Traité du silence – Éd. Voix d’Encre – (poésie – 2004) – peintures d’Anne Weulersse – deuxième édition en 2006 – Troisième édition en  2011 aux éditions Color Gang

– Le dit du sablier – Éd. Voix d’encre – (poésie – 2006) – peintures d’Anne Weulersse

– Le lieu d’être – Éditions Castells – (poésie – 2006) – peintures d’Anne Weulersse (épuisé)

– Le pays où les enfants rêvent de mourir (récit – 2008 – Éditions Castells) – photos de Frédéric Le Junter. (épuisé)

– Une fleur sur la neige  – (poésie / récit – 2008 – Éd. Voix d’encre) – peintures d’Anne Weulersse

– Le récit du monde, (Ed. Color Gang – 2010) – Poésie et didascalies musicales.

– Origami (poèmes à déplier)  – (Ed. Color Gang – 2010) – poésie.

– Ce soir, je suis un arbre (poésie) – Livre d’artiste aux Éditions de la Margeride (2012) avec des œuvres de Robert Lobet.

– Nous serons la force faible (poésie) – Livre d’artiste aux Éditions de la Margeride (2014) avec des œuvres de Robert Lobet.

– L’enneigement (poésie) – Éditions La Rumeur Libre (2014) Prix « Découverte poésie 2015 » de la Société des Gens de Lettres (SGDL) – Prix CoPo 2016

– Aphorismes et périls (poésie) – Éditions La Rumeur Libre (2016)