SANCHEZ ROJAS Patricio

Patricio Sanchez

 

 

 

invité A l’ombre des arbres 2018 et 2020
poète, traducteur

 

Patricio SANCHEZ ROJAS est né au Chili, où il a passé son enfance et une partie de son adolescence. Il est poète, enseignant, traducteur et animateur d’ateliers d’écriture. Il est également membre de la Maison de la Poésie Jean Joubert et fait partie de l’équipe des animateurs du Festival Voix-Vives de Sète. Ses dernières publications : Les Disparus, (La Rumeur libre, 2017), La Mer est ma boussole, (Collection Rivières, 2018), Le Chemin avant le jour (Grandir, 2018), Cahiers de la Méditerranée (Domens, 2019), entre autres.

Recueils : 
– Les Disparus, La rumeur libre, 2017.
– Terre de feu, Domens, 2013.
– Le Parapluie rouge, Domens, 2011.

Livres d’artistes :
– La Maison, Papiers Coupés, 2018.
– Le Chemin avant le jour, Papiers Coupés, 2018.
– La Mer est ma boussole, Ed. Rivières, 2018.

Anthologies récentes : 
– Passagers d’exil, Editions Bruno Doucey, 2017.
– Carnet des Lierles N° 150, Festival International du Roman Noir, Frontignan, 2017.

 

EL AMRAOUI Mohammed

EL AMRAOUI Mohammed

EL AMRAOUI Mohammed

 

 

poète, performeur, traducteur, animateur d’ateliers d’écriture

invité « Les plaisirs et les jours » 2017
atelier d’écriture et rencontre-lecture

site : http://www.mohammedelamaroui.com/
 
 
 

À travers ce journal de l’absolu épars qui étreint la transitivité de l’actuel dans le jeu harmonique de proses narratives et de subtils étirages versifiés, Mohammed El Amraoui se révèle uniment à nous par l’acuité du regard et l’éclat de la présence.    

Hubert Haddad – 2007 (4ème couverture de Ce côté-ci et alentour)

… Une manière de tisser le regard sur l’immédiat avec la réflexion qui monte de l’exercice de la langue […] et invente ainsi une expression concrète qui donne une étonnante réalité aux phrases et aux vers. Au fond le monde n’est présent que s’il est dit, non pas seulement nommé, mais énoncé par des associations de mots (ou mieux de syllabes) qui l’éclairent et le révèlent. Le réel n’a lieu que dans et par la relation verbale avec lui. Il était exilé sous l’apparence et toi, écrivant, tu la déchires et le libères.

Bernard Noël – lettre au poète, mai 2007

La langue d’El Amraoui épouse cette difficulté dans la tension qu’il crée entre liaison et rupture, prose et vers, pouvoir et impuissance de dire ; c’est une langue écorchée qui bute à sa limite mais dans cette butée même rebondit, repart d’unités de sens plus petites, ou casse : »La langue, la même chose./ Depuis toujours// étrangère. »

Antoine Emaz, CCP/ CIPM 2007

Poète, performeur et traducteur. Mohammed El Amraoui est né en 1964 à Fès (Maroc). Membre de l’association théâtrale Les Masques et du Ciné Club à Fès, entre 1979 et 1985. S’installe à Lyon en 1989 et poursuit des études de linguistique et de philosophie. Commence à participer à différentes lectures et joue au théâtre (Absences d’Iliass Driss au Guichet Montparnasse à Paris en 1994.) A dirigé de 2000 à 2011 la revue Les cahiers de Poésie-rencontres. Ecrit en français et en arabe.

Participe depuis plusieurs années à des lectures publiques de poésie, seul ou avec des musiciens dans différents lieux en France et à l’étranger. Expose ses poèmes à côté de travaux de photographes, de peintres, de calligraphes et de vidéastes.

Anime des ateliers d’écriture et de mise en voix depuis 1991 dans différents lieux et notamment avec l’Association Dans tous les sens.

A créé plusieurs spectacles poétiques mêlant chants, poésie et musique : Tessons et Stries avec Antoine Birot (Ney, duduk, percu et accordéon) et Maurice Spitz (Contrebasse) ou Eric Onillon (contrebasse), Maqamat avec le trio de jazz Zyriab ; avec le groupe marocain Dialect ; avec Brain Damage ; Une tortue dans ma tête, spectacle pour enfants avec Dimitri Porcu (saxophone et clarinette) ; Robe d’amour pointillée de passion, un conte avec Nass Hassani (guitare et gasba) ; Embrasures, création au Centre culturel de Pierre-Bénite, avec le trio Zyriab, le viéaste L. Palun et la peintre Fanny Batt ; Inferno, spectacle de danse Hip hop et de poésie avec la chorégraphe Saada  Zoubiri au théâtre de Villefranche sur Saône, Balkan orchestra

A écrit plusieurs chansons pour le compositeur Adel Salameh et la chanteuse Naziha Azzouz.

A participé à trois albums de Brain Damage, incontournable et enfant terrible de la scène reggae-dub européen : Spoken dub manifesto (Bangarang/Jarring Effects, 2006) ; Short cuts (Jarring Effects/Discograph, 2008) et Empire Soldiers -Brain Damage & Vibronics (Jarring Effects, 2013)

En 2010, François Mauget, du Théâtre des Tafurs, à Bordeaux, met en scène un spectacle (Accouchement de choses) à partir de ses poèmes.

Il était de septembre à mars 2001 en résidence d’écrivain en Maine et Loire (comité d’expansion du pays du Layon, Lys et Aubance), en janvier 2005 au Théâtre municipal de Mayenne pour la création du spectacle « Stries», en 2006 au Château de La Turmelière à Liré, et en 2009 à La Maison Louis Guilloux à St Brieuc.

Il figure dans des livres collectifs et dans le Dictionnaire des citations de Jean Pruvost, chez Bordas, 2007 (article « Pissenlit »).

En 2010, le photographe Joe Bunni (élu Natural History Museum’s Wildlife Photographer of the Year award in 2011) l’a choisi pour participer à son livre +ou- 5 mètres (éd. SOS Océans, 2010) qui contient 700 photographies sous-marines avec 14 écrivains, de treize langues, à côté du portugais Nuno Judice, de l’argentine Laura Alcoba et d’autres ; chaque poème étant traduit en 14 langues.

Ses poèmes sont recueillis dans plusieurs anthologies, parmi lesquelles : l’importante anthologie en anglais Poems For The Milleniumn The University of California Book of North African Literature (760 pages), publiée et commentée par les poètes et traducteurs Pierre Joris et Habib Tengour (University of California Press, Ltd. Berkeley et Los Angeles, 2012) ; l’anthologie L’année poétique 2008 (éd. Seghers 2008) ; 111 poètes en Rhône-Alpes (éd. Maison de la poésie Rhône-Alpes- Le Temps des Cerises, anthologie par J.L. Roux, 2005) ; Il fait un temps de poème, anthologie par Yvon Le Men, accompagnée de photographies de Francis Goeller, (T2, éd. Filigranes, 2013) qui a rassemblé plusieurs poètes et écrivains (Mahmoud Darwich, François Cheng, Laâbi, J.P. Verheggen, Boualam Sansal, Nedim Gürsel, Sigurdur Palsson…) Mennska i myrkrinu, anthologie de la poésie arabe en islandais par Thor Stefansson (ODDUR Reykjavik, 2014)

Des poèmes de Mohammed El Amraoui sont traduits en anglais, allemand, italien, polonais, slovène, berbère, chinois, albanais, islandais, maltais et catalan.

A reçu le Prix de la poésie au festival International Poetry Festival DITET E NAIMIT, en 2012.

Lectures publiques :

(Festival Ritratti di poesia Rome ; Festival Voix de méditerranée, Lodève ;  Voix vives, Sète ; Etonnants voyageurs, St Malo; Etonnants voyageurs, Bamako ; Word expo, Shanghai ; Yacht festival, Gaeta, Italie ; Rencontres internationales de poésie, Alvito, Italie ; Le Lieu, 400ème anniversaire de la ville du Québec, Québec ; A Front-Tiers de Poésie, Alger ; A Front-Tiers de Poésie, Malte ; A Front-Tiers de Poésie, Fès, Maroc ; International Poetry Festival DITET E NAIMIT, Macédoine ; Salon International du livre à Tanger ; Centre culturel à Rabat, Tanger, Larache, Tetouan, Rabat ; Salon du livre, Casablanca ; Arbre à paroles, Amay et Liège, Belgique ; Poètes en résonances, Paris ; Le chant des mots, Angers ; Maghreb créateur, Angers ; Les Mercurielles, Cherbourg ; Cave Poésie, Toulouse ; Demandez l’impossible, Bordeaux ; Théâtre du Petit Matin, Marseille ; Festival Parole ambulante, Vénissieux ; De l’écrit à l’écran, Grigny ; La Scène poétique, Bibliothèque municipale La Part Dieu, Lyon ; ENS, Lyon ; Théâtre et auditorium de Villefranche sur Saône ; La cave littéraire, Villefontaine ; Agora- tête d’or, Lyon ; Festival de jazz – Jazz off, poésie et musique, Vaulx-en-Velin; Théâtre municipal de Mayenne ; La maison de la Poésie de Rennes ; La maison de la  Poésie Rhône-Alpes, St Martin d’Hères ; Maison du peuple, Pierre-Bénite ; Les Lyriades de la langue française, Angers ; Nuit de la poésie, Panonica à Nantes, Maison de la Poésie de Nantes ; Centre culturel Théo Argence à St Priest ; Cave littéraire à Villefontaine ; Rouen, Pézenas, Frontignan, St Brieuc, Liré, Laval, Ancenis, Villefranche sur Saône, Bourgoin-Jallieu, Irigny, St André la côte, St Chamond, Villié-Morgon, Thonon, Bron, Die, Tournon-sur-Rhône, Arles, Rochefort-sur-Loire, Lucinges… )

Publications :

Poésie :

La Lune, les divisions, éd.  Poésie-rencontres,  1997

Collision (dessins de Jacky Essirard), éd. Atelier de Villmorges, 2003

De ce côté-ci et alentour, éd. L’Idée bleue, 2006

Ex. (dessin de Jacky Essirard), éd. Atelier de Villmorges, 2006

Récits, partitions et photographies, éd. La Passe du Vent, 2007

La fenêtre, dimanche et autres jours (en arabe), éd. Fadâ’ât, Amman, 2007

Anthologie de la poésie marocaine contemporaine (voir ci-dessous)

Accouchement de choses, éd. Dumerchez, 2008

Une tortue dans ma tête- Una tartaruga in testa, Français-italien (traduit par Mena Savore et  Giuseppe Napolitano), éd. Tipolito Ellegrafica, Gaeta, Italie, 2010

Ex. suivi de Pierres-Hajar (livre-cd), éd. Fidel Anthelme X, 2013

Des moineaux dans la tête,‘Asâfîrun fî ar-ra’s, arabe-français), peintures de Fanny Batt, 2016

 Livres d’artiste :

avec Fanny Batt (Soir ; Tu et En quelque, éd. Sang d’encre, 2006) ; avec Youl (Filament ; fenêtres) ; avec Bernadette Planchenaut (Traversée texte arabe-français) ; avec Nelly Buret (Monodie pour un deuil), éd. Dana, 2006

Anthologies et Livres collectifs :

Peintres et  poètes, éd. Poésie-rencontres, 2000.

Acte de naissance, hommage à R. Queneau, éd. La Passe de Vent, 2003

Vingtièmes assises de la traduction littéraire (Arles 2003), éd. Actes Sud, 2004

111 poètes en Rhône-Alpes, éd. Maison de la poésie Rhône-Alpes- Le Temps des Cerises, anthologie par J.L. Roux, 2005)

Dictionnaire de littérature marocaine, Salim Jay, éd. Paris- méditerranée, 2005

Territoires et départements d’outre-ciel, éd. La Passe de Vent, 2006

Le français : des mots de chacun, une langue pour tous, éd. Presses Universitaires de Rennes et  Les Lyriades, sous la direction de Françoise Argd-Dutourd, 2007

Avec mes yeux (photographies de Yannick Lecoq), Éditions En Forêt /Verlag Im Wald, 2007

Charles Juliet, attentivement,  éd. Jacques André, 2008

L’année poétique 2008, anthologie, éd. Seghers 2008

Triangle, poésies en traduction (textes recueillis par Samira Negrouche), éd. Alpha & Lazhari Labter, Alger, 2009

Anthologie Sète 2010, Voix vives de méditerranée en méditerranée,éd. Encres et lumières, 2010

Joe Bunni, +ou- 5 mètres (14 écrivains, 700 photographies sous-marines, traductions en quatorze langues), éd. SOS Océans, 2010

Poeti del Mediterraneo, Yacht Med Festival Gaeta 2011, éd. La stanza del poeta, Gaeta, 2011

Rizgjimi i lutjes, Festivali Ndërkombëtar i Poezisë, Ditët e Naimit, Tetovë, Macédoine, 2011

Poems For The Milleniumn Diwan Ifrikiya: The University of California Book of North African Literature, edited by Pierre Joris and Habib Tengour, University of California Press, Ltd. Berkeley et Los Angeles, 2012

Il fait un temps de poème, anthologie par Yvon Le Men, photographies de Francis Goeller, éd. Filigranes, 2013

Sophie Ekoué, Aux Noms de La Vie, Editions Afromundi, 2013

Poeti del Mediterraneo, Gaeta, un mare di poesia, Concorso Internazionale, Edizione 2013

Thor Stefansson, Mennska i myrkrinu, (anthologie de la poésie arabe en islandais), ODDUR Reykjavik, 2014

Voix de la méditerranée, festival de Lodève, 17ème édition, éd. La Passe du vent, 2014

Voix intermédiaires, éd. L’Inadvertance, 2016

Poésie, midrash : points (rouges), éd. Fidel Anthelme X, 2016

« J’ai cessé de me désirer ailleurs », pour saluer André Breton, éd. La Passe du vent, 2016

Différentes revues :

(L’étrangère, Docks, Inter-lieu, Autre sud, Cahiers de Poésie-rencontres, N4728, Bacchanales, Lieux d’être, Gare maritime, Décharges, Migotania- Pologne, Apocolipsa- Slovénie, CELAAN- USA…)

Compact CD et DVD :

Tessons, (avec Antoine Birot et Maurice Spitz), éd. LARIO, 2003

Hafla (Livret pour Adel Salameh), éd. Enja, Munich, Allemagne, 2004

Spoken Dub Manifesto, collectif (avec Brain Damage), éd. Bagarang, 2006

Rissala  (Chansons composées par Adel Salameh, Chantées par Naziha Azzouz), éd. Enja, Munich, Allemagne, 2006

Short cuts, collectif (avec Brain Damage), éd. Jarring Effects, 2008

La caravane de la parole, performance sonore (DVD), éd. Le lieu, Québec, 2009

Empire Soldiers -Brain Damage & Vibronics, éd. Jarring Effects, 2013

Traduction :

Une lune sèche veille sur ma vie de Saleh Diab, (Avec Catherine Charruau), éd. Comp’Act, 2004

Casa Marseille inch’allah (2004) et Petites bonnes (2005) de Bruno Elmer et F. Mangeot  éd. Images en manœuvres- ARTE

Anthologie de la poésie marocaine contemporaine (avec Catherine Charruau), Bacchanales, éd. Maison de la poésie Rhône-Alpes, 2006

Avec une petite différence, Anas Alaili, éd. Polder, 2009.

Interludes poétiques de Palestine, (Ibrahim Nasrallah, Asma Azayzeh, Basem Nabresmaya Abu El-Hayat et Anas Alaili), Institut du monde arabe et Institut culturel Franco-Palestinien, 2013

Interludes poétiques de Palestine, (Mourid al-Barghouti, Abdul-Rahim Al-Shaikh, Dunia al-Amal Ismail et Bachir Shalash), Institut du monde arabe et Institut culturel Franco-Palestinien, 2014

Journal de l’attente (à l’arabe – Yawmiyyât al-intidhâr), de Laurine Rousselet, éd. Approches, 2014

Interludes poétiques de Palestine, (Raja’ Ghanem, Ahraf Zaghal, Ghassan Zaqtan et Jihad Hudayb), Institut du monde arabe et Institut culturel Franco-Palestinien, 2015

 ATELIERS D’ECRITURE ET DE MISE EN VOIX :

Plusieurs animations d’ateliers d’écritures depuis 1991 dans différents lieux et différentes villes.

Anime régulièrement des ateliers à l’association Dans tous les sens à Vaulx-en-Velin.

(Collèges, Lycées, Ecoles primaires, Bibliothèques, Centres sociaux, prisons : Médiathèque de Vaise à Lyon, Médiathèque Jean Prévost à Bron, Centre Culturel Gérard Philippe à Bron, Centre social Petit Taillis à Bron, Centre culturel Théo Argence à St Priest, Centre social L’Olivier à St Priest, Opéra de Lyon- projet Kaléidoscope, Lycée Condorcet à St Priest, Collège Lucie Aubrac à Givors, Collège Gérard Philippe à St Priest, Collège Colette à St Priest, Ecole Brenier à St Priest , Ecole Mansart à St Priest, Renault Véhicules Industriel à Vénissieux, MJC de Vénissieux, Collège Aragon à Vénissieux, Lycée Diderot à Lyon, Lycée Doisneau à Vaulx-en-Velin, Foyer Sonacotra Marhaba à Bourgoin Jallieu, Foyer Sonacota Hélène  Boucher à Bron, Maison d’arrêt St Paul et St Joseph à Lyon, Recherche et promotion à Lyon… Hôpital psychiatrique d’Angers, Hôpital psychiatrique à Valence, autres écoles, collèges dans le Rhône, en Anjou, en Mayenne, à Toulouse, à Nîmes …etc.) avec différents publics (adultes – enseignants, ouvriers, immigrés, éducateurs…-, enfants, adolescents)

A propos de la poésie de Mohammed El Amraoui

On lit d’un seul mouvement ces vers qui tombent en se cisaillant de césure en césure, d’enjambement en enjambement, mais dont la trame narratif demeure intacte. Si la mémoire « est du temps » (Aristote) aussi bien le vers, dans son propre dévidement, ici,  manifeste-il le temps du voilement et du dévoilement d’un centre névrotique charpenté en histoire, telle un corps vivant d’images (exaltée en souvenir, plus exactement en évocation), diffractant des phantasmes nourriciers parmi des  poussées » de sensations cadrées sur l’habitat urbaine. Le vers est alerte, parfois prolixe, inventif. Il y est dit beaucoup d’une respiration qui se cherche dans le remuement de l’autodérision.

Le prurit du vers s’épanche sous nos yeux formant une lumière native.

Il y a là la quête d’une unité d’être de la langue propre à l’auteur, ancré dans sa double culture (arabe et française). Raison pour faire valoir une telle expérience d’écriture, nécessaire à nos respirations communes.

Joël-Claude Meffre, revue Europe

« J’aime infiniment vos Récits Partitions et Photographies. Le livre [….] je l’ouvre, le ré-ouvre, avec un égal bonheur. »

Lydie Salvayre, lettre au poète, 2009

Travaillant à bras-le-corps le lieu qu’est l’écriture, il la fait regorger de sens. Et je marche, dit-il, et marchant, il écrit, mâche les mots, les vers, la prose, les charge d’histoire, de signatures illustres et inconnues, et les emmène dans sa marche. C’est là que tout se fait. La question de dire cela se pose par terre.

Yves Jouan, revue N4728

À travers ce journal de l’absolu épars qui étreint la transitivité de l’actuel dans le jeu harmonique de proses narratives et de subtils étirages versifiés, Mohammed El Amraoui se révèle uniment à nous par l’acuité du regard et l’éclat de la présence.

Hubert Haddad – 2007 (4ème couverture de Ce côté-ci et alentour)

… Une manière de tisser le regard sur l’immédiat avec la réflexion qui monte de l’exercice de la langue […] et invente ainsi une expression concrète qui donne une étonnante réalité aux phrases et aux vers. Au fond le monde n’est présent que s’il est dit, non pas seulement nommé, mais énoncé par des associations de mots (ou mieux de syllabes) qui l’éclairent et le révèlent. Le réel n’a lieu que dans et par la relation verbale avec lui. Il était exilé sous l’apparence et toi, écrivant, tu la déchires et le libères.

Bernard Noël – lettre au poète, mai 2007

La langue d’El Amraoui épouse cette difficulté dans la tension qu’il crée entre liaison et rupture, prose et vers, pouvoir et impuissance de dire ; c’est une langue écorchée qui bute à sa limite mais dans cette butée même rebondit, repart d’unités de sens plus petites, ou casse : »La langue, la même chose./ Depuis toujours// étrangère. »

Antoine Emaz, CCP/ CIPM 2007

Dans cet alentour lui-même, fait d’arbres, de vent, d’êtres et de mots, le poète El Amraoui perçoit une multitude d’exils, un exil en abîme que seule peut énoncer la poésie. Travaillant à bras-le-corps le lieu qu’est l’écriture, il la fait regorger de sens. Et marchant, il écrit, mâche les mots, les vers, la prose, les charge d’histoire, de signatures illustres et inconnues, et les emmène dans sa marche. C’est là que tout se fait.

Yves Jouan, N4728, janvier, 2007

Le langage bute sur ces noeuds du sens, faisant doubler le mot, ou le déployant dans une autre direction, mêlant différents registres de langue, ou bien encore c’est la disposition des mots sur la page elle-même qui devient signe … D’où le renforcement de cette impression d’une langue attachée à décrypter des signes qui ne se livrent pas, comme s’il manquait une clé.

Sabine Chagnaud, Francopolis, février, 2007

Même si l’adoption de sa langue d’écriture, au plus proche de l’intime, s’accompagne une fois en France d’un double exil, de lieu et d’elle-même, il y a cette nécessité affirmée « de partir de chez soi pour mieux se découvrir et interroger sa propre culture ».

Christine Ramel, Journal de l’Arald, 2006

Même les mots simples en apparence, prenaient par la voix de El Amraoui une puissance incantatoire et infiniment troublante. Et quand il passait sans prévenir à l’arabe, on finissait par ne plus y prêter garde : on comprenait très bien. On voyageait tout aussi bien. Peut-être ses mains tissant dans l’air des signes inconnus, El Amraoui nous avait envoûtés ?

Roger Lahu, Noniouze, septembre 2000

Mohammed El Amraoui invente des images, des syntaxes, sa grammaire. Mohammed El Amraoui fuit les mots convenus, il a le feu sur le bout de la langue.

Bernard Bretonnière, Gare maritime, 2003

Serait-ce là l’une des plus belles et grandes voix de demain ? On pourrait le penser en lisant cette élégie de Tarafa, apportant et le sachant sa mort dans une lettre.

YVES Namur, Le journal des poètes, Bruxelles, mars, 1999

Redécouverte, une telle écriture sourd comme une manière de constante dans le glissement des textes répliqués, amplifiés plus loin jusqu’à la violence.

Paul Mathieu, L’arbre à paroles, mars, 1999

Cela s’inscrit dans un univers surréaliste, mais semble couler de source et c’est là le miracle

Alain Wexler, Verso, 1999

A propos du cd Tessons :

 TESSONS – Tessons de voix, de musique. Bris de mots, de notes. Eclats de sens brillant entre le souffle des instruments, leurs resonances, les échardes de vibrations des cordes… Ce C.D. est vraiment très beau, un accord à la fois solide et harmonieux entre tes poèmes et la musique, une respiration aux mots lus, proférés, parfois chantés. Cela crée la sensation d’une spatialisation du texte – on « visualise » cet espace, sans surcharge d’images. Sans images, presque, même. On a l’impression par moments que la voix est une caravane qui passe, les mots sont des pas, les phrases des silhouettes glissant à l’horizon, à contre ciel. La caravane n’avance pas à pas réguliers, elle s’arrête parfois brusquement, ou ralentit, danse ou flotte un peu, repart avec fermeté.

Tessons de poterie plus que de verre: on sent la terre, le sable, la boue, dans les mots. Tessons/tessiture/texture.

Tessons de voix., de deux langues si différentes (l’arabe sonnant toujours insolitement à mes oreilles de française « monoglotte »; j’aime beaucoup la sonorité rugueuse, rauque et syncopée de cette langue.)

Sylvie Germain, 2003

Les ondes progressent/ La peau des sens est alertée/ Le poète est dans la lumière//…/ Sous la chair profonde, sondent de graves pulsations/ L’indolence d’une flûte, sa tresse de plaintes et légendes / Ses fibres saignent sur l’acuité des pierres, trop oubliées des lèpres vitrifiées/ des morceaux de continent glissent sur la tectonique des phrases/ Celui qui s’offre – Ulysse de ruisseau, trapu comme contrebasse – violente les guimauves de fade marchandise/ Sa lente caravane déploie les suints, les pierreries lointaines au creux du dictionnaire natal/ Etal de senteurs luxueuses avant que la chape des censeurs ne raidisse au garde-à-vous! cette liesse acrobate

Paul BADIN, (Printemps des Poètes 2003, Angers)

A propos de l’Anthologie de la poésie marocaine :

Ce qui frappe d’abord le lecteur de ce panorama, c’est la multiplicité des influences revendiquées ou simplement perceptibles : de la foisonnante imagerie surréaliste à la poésie urbaine de la beat generation américaine, du haïku au poème en prose. On ressent comme un besoin de ne pas rester prisonnier d’une tradition ou des formes occidentales transmises par la culture française. Les plus jeunes d’entre ces poètes bousculent les références, s’attaquent aux tabous, utilisent tous les registres de la langue… Pour plusieurs d’entre eux, la capacité de révolte et d’indignation est la source même, l’énergie vitale du poème.

Michel Ménaché in revue Europe

إن حرص الشاعر محمد العمراوي على تمثيل مناسب لمن سماهم بالشعراء الجدد، يجد مبرره في الانهماكات الشعرية التي استولت على هؤلاء الشعراء، والتي جعلت من قضية شكل الكتابة سؤالاً أساسياً لا يقل أو ينفصل عن سؤال المعنى في هذه اللحظة من وضعية الذات والمجتمع والعالم. وبذلك يكون سؤال الشعر في المغرب استئنافاً لسؤال سبق لمجلة «الثقافة الجديدة» أن طرحته، وهو بالقدر ذاته، استئناف لسؤال الحداثة الشعرية كما تبلور في عموم العالم العربي، منذ مجلة «شعر» إلى اللحظة الراهنة.

                                                              نبيل منصر، الحياة 28 سبتمبر 2006

  “De ce côté-ci et alentour” (من هذه الجهة وما حولها) عنوان مجموعة الشاعر المغربي محمد العمراوي التي صدرت حديثاً عن “ليدي بلو” في فرنسا. يسافر العمراوي في فضاءات شعرية طالما رسّخها في مجموعاته السابقة. وتذهب القصائد إلى أماكن تنبعث من الذاكرة، فنقع على عوالم تنتمي إلى فضاءين مغربي وفرنسي لتنصهر في بوتقة شعرية تحيل كلّها على ما هو شخصي.

                                                     صالح دياب، الأخبار، الجمعة 2 شباط 2007، العدد 144

يبدو الصراع الداخلي الخفي لدى الشخصية الساردة في القصائد التي تقول الحكاية في سرد متقطع … أحد ملامح الرئيسية لقصيدة محمد العمراوي …

                                                      جهاد هديب، الحياة 31 غشت 2007

 

 

LAMBRICHS Louise

LAMBRICHS Louise

LAMBRICHS Louise

Ecrivain, chercheur indépendant, Docteur ès Lettres

http://www.m-e-l.fr/louise-l-lambrichs,ec,583

invitée « A l’ombre des arbres » 2013

Quand je jette un coup d’œil derrière moi et lis cette liste de livres publiés sous mon nom, je me demande quelle « image » en résulte. Comment comprendre, en quelques lignes, un trajet qui part de la philosophie, s’étend à la médecine et à l’histoire, se prolonge par la psychanalyse tout en passant par le roman ? On croira au dilettantisme. Et pourtant, dans ma vie, rien qui y ressemble. Chaque mot, depuis le premier jusqu’au dernier publié, est lié aux autres. Simplement, de mots en phrases et de phrases en livres explorant divers domaines, un paysage a pris corps. Un paysage qui dit mon intérêt pour la littérature largement comprise, le savoir, les savoir-faire, et la façon dont l’être humain, parlant et écrivant, comprend le monde et en rend compte. Par petits bouts parfois. Et parfois les petits bouts, quand on s’y attend le moins, se relient d’eux-mêmes, pour offrir tout un pan éclairé d’un jour inhabituel. Cela ressemble, non pas aux autoroutes à péage de l’information, mais aux chemins buissonniers d’une philosophie actuelle, qui s’est donné le temps de la recherche, de l’exploration critique minutieuse, de l’échange avec toutes sortes d’esprits déliés, étonnamment savants. Quelque chose qu’on appelait autrefois une « vision », mais qui n’a rien de fantasmatique. Ancrée dans le réel, au contraire, traquant les idées fausses et le prêt-à-penser, juste pour aider, un tant soit peu, à être conscient du monde dans lequel nous vivons et à en transmettre ce qui compte, et qui n’a pas de prix.

Professions et fonctions exercées :

Professeur de philosophie (Gafsa, Tunisie)

Professeur de techniques d’expression (IUT, Saint-Denis)

Critique littéraire (Le Monde de l’Education, La Croix)

Editrice de livres scolaires et attachée de presse (Belin)

Directrice de fabrication dans l’édition (Har/Po – Pauvert)

Responsable d’édition de vulgarisation savante (voir ouvrages ci-dessous)

Chargée d’enseignement à la Faculté de médecine de Créteil

Membre fondateur et Secrétaire générale de l’association La Cause des Bébés (association de professionnels de la périnatalité).

Enseignante au D.U. de périnatalité à l’Hôpital Béclère de Clamart

Vice-Présidente du Comité scientifique du Centre Pierre Cazenave (Lieu d’accueil thérapeutique pour les malades atteints de cancer)

Responsable d’ateliers d’écriture au Centre Pierre Cazenave

Enseignante à Sciences Po

Chercheur associé au CRPMS (Centre de Recherche Psychanalyse, Médecine et Société)

Responsable d’ateliers d’écriture au Lycée Le Corbusier (Aubervilliers)

Prix obtenus (voir biblio) :

Cœur de la création de l’Unesco (1987).

« Meilleur Livre de l’année » (Lire, 1992) ; Prix de la RTBF (Bruxelles, 1992)

Prix Renaudot Junior (1995) ; Prix des lycéens (1995, Bruxelles).

Décoration : Officier des Arts et Lettres (2006)

Titres universitaires : Maîtrise de philosophie, Doctorat ès Lettres (transdisciplinaire, sur travaux publiés).

BIBLIOGRAPHIE

Romans

Le Cercle des sorcières, roman, Paris, éditions de la Différence, 1987 (épuisé). Prix Cœur de la création de l’Unesco.

Journal d’Hannah, roman, Paris, éditions de la Différence, 1993 (épuisé), consacré « Meilleur Livre de l’année » par la revue Lire ; Prix de la RTBF (radio belge). Livre de Poche, 1994 (épuisé), Petite Bibliothèque de l’Olivier, 2002 ; adapté à la scène par la compagnie Théâtre en mouvement, sous le titre La Louve, en 2007. Traduit en italien, en anglais, en croate, en grec, en allemand[1].

Le jeu du roman, roman, Paris, éditions de la Différence, 1995 (épuisé) ; Prix Renaudot junior. Prix des lycéens (Belgique). Points Seuil, 1998 (épuisé)[2].

A ton image, roman, Paris, éditions de l’Olivier, 1998 ; Points Seuil (avec une préface inédite de l’auteur, « A notre image ? » et, en postface, « La troisième révolution scientifique » de Mirko D. Grmek), 2004. Adapté – très librement – au cinéma par Aruna Villiers en 2004.

Aloïs ou La nuit devant nous, Paris, éditions de l’Olivier, 2002.

Le rêve de Sonja, La Rumeur Libre, 2013.

Nouvelles

« L’arbre à montres », in Histoires express, Paris, Robert Laffont/L’Express, 1999, p. 125-128.

« Le rêve de Nabuchodonosor », nouvelle, Owni, 2011.

 Aphorismes et pensées

Chemin faisant, Inventaire/Invention, 2001 ; nouvelle édition, revue et augmentée, avec des dessins de Granjabiel, éditions Jets d’encre, 2012.

Essais d’épistémologie médicale et thérapeutique

Les fractures de l’âme (cosigné avec le Dr Fabrice Dutot), Paris, Robert Laffont, 1988 ; réimp. 2002.

La dyslexie en question, essai sur la sémiophonie, Paris, Robert Laffont, 1989.

La vérité médicale ; Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud, méthodes et réalités de notre médecine, avec une préface de Mirko D. Grmek, Paris, Robert Laffont, 1993 ; Hachette « Pluriel » (n°8690), 1994 ; rééd. 2008, 2010.

Le livre de Pierre — Psychisme et cancer, Paris, éditions de la Différence, 1996

(épuisé) ; nouvelle édition, Le Seuil, 1998 (épuisé) ; nouvelle édition complétée parue en mars 2011 (Seuil).

Puisqu’ils n’en diront rien, La violence faite aux bébés, Paris, Bayard, 2009 (les droits m’ont été rendus, et j’ai quelques exemplaires que je pourrai apporter).

Essais historiques et littéraires

Les révoltés de Villefranche (Mutinerie dans un bataillon de Waffen SS, septembre 1943), avec Mirko D. Grmek, Paris, Le Seuil, 1998. Traduction en bosniaque, éditions Armis Print, Sarajevo, 2005.

Le cas Handke, Inventaire/Invention, 2003. Traduction en croate dans Le messager européen de Zagreb, 2004 ; traduction en catalan (El cas Handke, Una convera sensé cap contemplació, trad. Josep Maria Lluró i Joana Masó, Annexos de Louise L. Lambrichs i Simona Skrabec, Lleonard Muntaner Editor, Palma (Mallorca), 2009).

Nous ne verrons jamais Vukovar, éd. Philippe Rey, 2005 (adapté au théâtre par la compagnie Théâtre en mouvement). Traduit et publié à Zagreb, aux éditions Naklada Luka, en 2007.

L’effet papillon, Inventaire/Invention, avril 2007. Traduit et publié à Sarajevo en

juillet 2007 aux éditions Armis Print.

La littérature à l’épreuve du réel, Et si ce chemin-là menait quelque part ? Editions Universitaires Européennes, Sarrebrück, 2010.

Autres essais

L’invention sociale, À l’écoute de Bertrand Schwartz, éd. Philippe Rey, 2006.

L’art trait d’union, A l’écoute des voix et des regards (dir. avec N. Tambutet), rassemblant des textes écrits dans l’atelier par des élèves de seconde du Lycée Le Corbusier d’Aubervilliers, éditions Jets d’encre, 2012 ; avec un texte intitulé « A l’atelier ».

L’art trait d’union 2, Le monde à Aubervilliers (dir. avec N. Tambutet), rassemblant des textes écrits dans l’atelier par des élèves de seconde et de première du Lycée Le Corbusier d’Aubervilliers, avec des photos de Milomir Kovacevic et une introduction à deux voix, écrite avec N. Tambutet, éditions Jets d’encre, 2013.

Pour les enfants petits et grands

Pourquoi les microbes sont devenus invisibles ? (Une histoire comme ci en hommage à Rudyard Kipling.) Dessins de Granjabiel. Editions Tant et Temps, 2002. (Tirage limité à 60 exemplaires, signés par les auteurs, sur Lana Prime 300 g, avec 11 sérigraphies.)

Livres de photographies

Naître et naître encore, sur des photographies de Sarah Ney, Paris, Albin Michel, 2001.

Exil, sur des photographies de Michel Séméniako, Paris, trans photographic

press, 2004.

Langage

Petit cryptionnaire des expressions françaises, hors commerce, Paris, éditions de la Différence, 1996 ; nouvelle version revue et augmentée, avec des dessins de Granjabiel, éditions Jets d’encre, 2013.

Scénario

La fleur du Mal, de Claude Chabrol (avec Caroline Eliacheff).

Articles, contributions à des collectifs et conférences (liste non exhaustive)

« Les années de formation d’un chercheur : Louis Pasteur », dans Manguinhos (Rio de Janeiro), mars 1995-fév. 1996, pp. 7-32 ; repris dans L. L. Lambrichs, La littérature à l’épreuve du réel, Et si ce chemin-là menait quelque part ? Editions Universitaires Européennes, Sarrebrück, 2010, p. 327-347.

« Un aspect particulier du nettoyage ethnique », Le Monde, 30 mai 1996.

« Pierre Cazenave (1941-1995) : psychanalyste et cancéreux, une insatiable curiosité » (avec Françoise Bessis), Le Journal de Nervure n°5, Juin 1996, Supplément à Nervure, Journal de Psychiatrie, n°5, Tome IX, Juin 1996.

« Sens et causalité de la maladie : l’écrivain et son cancer », in Association économie et santé, Dimensions humanistes de la médecine, Paris, Hôtel Méridien Etoile, 29 novembre 1996, pp. 45-53. [Association Economie et santé, 90 rue Bonaparte, 75006 Paris. Secrétaire : G. Voisard.] ; repris dans L. L. Lambrichs, La littérature à l’épreuve du réel, Et si ce chemin-là menait quelque part ? Editions Universitaires Européennes, Sarrebruck, 2010, p. 348-363.

« De Frédéric à Jean Paulhan : la filiation par les mots », in Jean Paulhan, Le Clair et l’Obscur, Colloque de Cerisy-la-Salle 1998, sous la direction de Claude-Pierre Perez, Paris, Gallimard, Les Cahiers de la nrf, 1999 ; repris dans L. L. Lambrichs, La littérature à l’épreuve du réel, Et si ce chemin-là menait quelque part ? Editions Universitaires Européennes, Sarrebrück, 2010, p. 364-384.

« Stéphanie de Vandières, de douleur et de folie », Le Monde, 12 novembre 1999.

« Littérature et maladie », IMEC, Abbaye d’Ardenne, 10 décembre 1999.

« Mirko D. Grmek : un trajet exemplaire », Hist. Phil. Life Sci., 23 (2001), p. 13-27 ; repris dans L. L. Lambrichs, La littérature à l’épreuve du réel, Et si ce chemin-là menait quelque part ? Editions Universitaires Européennes, Sarrebruck, 2010, p. 385-400.

« Mirko Grmek : un humaniste européen engagé », in Mirko D. Grmek, La guerre comme maladie sociale et autres textes politiques, préface d’Alain Finkielkraut, Paris, Le Seuil, 2001.

« L’héritage de Mirko Grmek, mise au point », La Revue du Praticien, tome 52, n°4, 15 février 2002, pp. 357-358.

« Le chemin de Georges Lambrichs », entretien avec Gilberte Lambrichs, Ent’revues, n° 32, 2002, p. 53-70 ; texte repris par Inventaire-Invention, www.inventaire-invention.com ; repris dans L. L. Lambrichs, La littérature à l’épreuve du réel, Et si ce chemin-là menait quelque part ? Editions Universitaires Européennes, Sarrebruck, 2010, p. 401-411.

« Clonage reproductif : le temps de penser », Le Monde, 29 janvier 2003.

« Information médicale et relation soignante » (avec Françoise Bessis), Le Journal des psychologues n°205, mars 2003.

« Clonage : vers une révolution culturelle ? » Séminaire sur la mondialisation, « Psychoanalysis as science-fiction », Bergen, Norvège, 20-24 août 2003.

« Le déni et la répétition : Peter Handke, le « Grand Mécanisme de l’Histoire » et « La Lettre volée » d’Edgar Poe », Conférence à l’Institut français de Zagreb, 2 février 2004.

« Clonage reproductif : quel crime ? » [avec Philippe Descamps et Michel Onfray], Le Monde, 15 mai 2004.

« Guerre de Yougoslavie, le sens de l’histoire », Conférence donnée à Bruxelles aux Halles de Schaarbeek, 8 décembre 2005.

« Mythologies nationales et mécanisme de répétition, La guerre en ex- Yougoslavie comme cas d’école », contribution au séminaire Histoire et Mémoire organisé par la Faculté des Lettres de Zagreb, l’Institut d’histoire croate, le Centre d’Histoire comparée et d’études interculturelles et l’École Pratique des Hautes Études-Paris I-Paris III, dans le cadre du projet franco-croate “Du Danube à la Méditerranée; espaces, sociétés, transferts culturels”, janvier 2006 (à paraître) ; repris dans L. L. Lambrichs, La littérature à l’épreuve du réel, Et si ce chemin-là menait quelque part ? Editions Universitaires Européennes, Sarrebruck, 2010, p. 423-437.

« Quelle Europe construirons-nous si nous ne tirons pas les leçons de la guerre ? », Conférence à la Maison de l’Europe, Zagreb, 4 février 2004.

« Peter Handke tel qu’en lui-même, à propos d’un entretien de Peter Handke dans Le Figaro », Paris, Inventaire-Invention, 2004.

« L’écrivain, produit de son histoire et symptôme de son temps : Peter Handke, un cas exemplaire », Conférence donnée dans le cadre des Rencontres organisées par le Centre André Malraux, Sarajevo, Mediacentar, 22 septembre 2004.

« À notre image ? », préface à la 2e éd. d’À ton image, Paris, Points Seuil, 2004.

« Penser l’humain : vers une révolution symbolique ? », in Denis Muller et Hugues Poltier (dir.), Un homme nouveau par le clonage ?, Genève, Labor et Fides, 2005.

« Le cas Serge André : un psychanalyste écrivain atteint de cancer », Paris, Le Coq Héron n°180, 2005, pp. 104-108.

« Srebrenica, 11 juillet 2005 », Paris, Inventaire-Invention, juillet 2005.

« Serbie, Croatie et dénis européens », Le Monde, 15 mars 2005.

« Du nouveau sous le soleil noir de la psychanalyse ? », La Règle du jeu, Paris, janvier 2006 (version abrégée).

« Du nouveau sous le soleil noir de la psychanalyse », Inventaire/Invention, 2006 (version intégrale) ; repris dans L. L. Lambrichs, La littérature à l’épreuve du réel, Et si ce chemin-là menait quelque part ? Editions Universitaires Européennes, Sarrebruck, 2010, p. 456-470.

« La psychiatrie aurait-elle perdu la mémoire ? » Paris, Inventaire-Invention, 2006.

« Connaissance et reconnaissance de la Croatie, citoyenneté européenne » et « Programme de travail : comment construire une paix durable dans l’ensemble des pays d’ex-Yougoslavie », Bruxelles, « Regards croisés », journée d’étude organisée dans le cadre du Conseil de l’Europe, 24 février 2006.

« Handke, une affaire salutaire », Libération, 15 mai 2006.

« A Peter Handke : de l’autre côté du miroir », Libération.fr, mai 2006.

« Ecrire son cancer », Journées « Sous le soleil exactement », Marseille, 24 juin 2006.

« Demain, quelle civilisation ? », Les cahiers du symbolisme, Bruxelles, 2006, pp. 79-89.

« La prise en charge du malade atteint de cancer : le paradigme médical réductionniste et ses représentations en question », conférence au Colloque organisé par l’Institut National du Cancer, « What History of Cancer is possible ? », 18-20 octobre 2006.

« Histoire, discipline de l’avenir » in Hommage à Jean-Jacques Dreifuss, Genève, 2006 (à paraître chez Olschki, Florence, Italie) ; repris dans L. L. Lambrichs, La littérature à l’épreuve du réel, Et si ce chemin-là menait quelque part ? Editions Universitaires Européennes, Sarrebruck, 2010, p. 438-447.

« Fenêtre sur mémoire vive », in Valérie Frey, Face your fears, Au défi de la guerre, La Baconnière, Genève, 2007.

« Ne réjouissons pas trop l’obscène » (à propos d’Abel Cutillas), avril 2007 (à paraître à Barcelone, dans le cadre d’un débat sur le retour de l’antisémitisme dans certaines publications en Espagne).

« Talking about Censorship Supposes Being Precise about What is Supposed to Be Censored : The Handke Affair as a Case Study » (« Parler de censure implique d’être précis sur l’objet de la censure : l’Affaire Handke comme cas d’école »), conférence donnée dans le cadre du 22e festival international de littérature, « Littérature et censure : qui a peur de la vérité de la littérature ? », Vilenica (Slovénie), 5-9 septembre 2007. Publication Primerjalna književnost (Ljiubljana) 31, Special Issue (2008), pp. 117-127 ; repris dans L. L. Lambrichs, La littérature à l’épreuve du réel, Et si ce chemin-là menait quelque part ? Editions Universitaires Européennes, Sarrebruck, 2010, p. 506-516.

« Peter Handke, le Kosovo et la justice internationale ou Pourquoi l’Union européenne ne s’est-elle pas dotée des moyens juridiques adéquats pour juger Karadzic et Mladic ? », Inventaire-Invention, février 2008 (www.inventaire-invention.com)

« Pourquoi la justice doit-elle être rendue, en particulier après un génocide ? », Conférence prononcée au Rectorat de Sarajevo, le 26 mars 2008, pour le soixantième anniversaire de la Convention internationale sur le génocide.

« L’objet du déni, A propos des camps serbes », Entretien avec Zoran Sangut, Inventaire-Invention, septembre 2008 (www.inventaire-invention.com); repris dans L. L. Lambrichs, La littérature à l’épreuve du réel, Et si ce chemin-là menait quelque part ? Editions Universitaires Européennes, Sarrebruck, 2010, p. 517-548.

« La littérature est-elle thérapeutique ? », Revue Sève, Les Tribunes de la santé, n°23, 2009/2, p. 43-50.

« Génocide, déni et répétition en Serbie, en Croatie et en Bosnie, La justice internationale face à ses responsabilités », Le Banquet n°26, juillet-septembre 2009, pp. 39-52 (« Genocid, poricanje I ponavljanje u Srbiji, Hrvatskoj i Bosni », Zagreb, Europski Glasnik 13, 2008, pp. 7-19) ; repris dans L. L. Lambrichs, La littérature à l’épreuve du réel, Et si ce chemin-là menait quelque part ? Editions Universitaires Européennes, Sarrebruck, 2010, p. 549-560.

« GPA : de quel autrui parle-t-on? », Témoignage chrétien, 11 juin 2009.

« Point de non retour », Action Poétique, n°196, juin 2009, pp. 88-91.

« Inventaire, Invention », in Roland Gori, Barbara Cassin, Christian Laval (dir.), L’Appel des appels, Pour une insurrection des consciences, Paris, Fayard, nov. 2009, p. 201-211.

« Au pied de l’arbre des connaissances contemporaines, Esquisse des fondements d’une éthique laïque actuelle », in René Frydman, Emile Papiernik, Cédric Crémière, Jean-Louis Fischer, Avant la naissance, 5000 ans d’images, Editions de Conti, Paris, 2009, p. 178-189.

« Le Mythe de l’enfant parfait », in René Frydman et Myriam Szejer (dir.), La Naissance, Histoire, Cultures et pratiques d’aujourd’hui, Paris, Albin Michel, 2010, p. 1355-1369.

« Proposition », Action Poétique, n°199, février 2010, p. 122-123.

« Mathématique et poétique », Action Poétique, n°202, décembre 2010, p. 119-120.

« A tout va… pensiero ! », Action Poétique n°204, juin 2011, p. 118-119.

« Comment parler de ce qui s’est passé en Bosnie, ou de l’emploi, juste ou abusif, du mot génocide », in D. Collin et R. Waintrater (dir.), Les mots du génocide, MétisPresses, Genève, oct. 2011, p. 100-116.

« Une expérience singulière », in D. Brun (dir.), Entre autorité et incertitude, moments critiques, Médecine et psychanalyse, Etudes freudiennes, hors série, Paris, 2012, p. 227-240.

« Mirko Drazen Grmek, La pensée créatrice aux prises avec les mythes de notre temps », in Yvonne Vrhovac (dir.), Mirko Drazen Grmek, lijecnik, znanstvenik i kosmopolit, Filozofski Fakultet Sveucilista u Zagrebu, Zagreb, 2012, p. 43-50.

« The place of the unknown in the Medical Humanities » (avec Chantal Marazia et Luis Montiel), Critical Reviews in Oncology/Hematology 84S1 (2012) S25-S30, Elsevier Ireland Ltd.

Participation

Présentation et rédaction des débats de La Nécessité de Claude Bernard, ouvrage collectif publié sous la direction de Jacques Michel, Paris, 1991, éditions Méridiens-Klincksieck.

Traductions

Collaboration à la traduction de Histoire de la pensée médicale en Occident, de Mirko D. Grmek (dir.), tome 2, Paris, Le Seuil, 1997.

Traduction de Histoire de la pensée médicale en Occident, de Mirko D. Grmek (dir.), tome 3, Paris, Le Seuil, 1999.

Traduction de La vie, les maladies et l’histoire, de Mirko D. Grmek, Paris, Le Seuil, 2001.

En collaboration

Le livre dont le héros se tient debout, de Holly Warner, témoignage sur l’évolution d’un enfant handicapé, Paris, 1987, Robert Laffont.

Les fractures de l’âme, en cosignature avec le Dr F. Dutot, Paris, 1988, Robert Laffont, collection « Réponses ».

Le Virus de la découverte, de Charles Mérieux, Paris, 1988, Robert Laffont.

L’aimer avant qu’il naisse, le lien mère-enfant avant la naissance, de Jean-Pierre Relier, préface d’Alexandre Minkowski, Paris, 1993, Robert Laffont.

Moderniser sans exclure, avec Bertrand Schwartz, éditions de la Découverte, Paris, 1994.

Ces neuf mois-là, une approche psychanalytique de la grossesse et de la naissance, de Myriam Sjezer et Richard Stewart, préf. du Dr René Frydman, éditions Robert Laffont, Paris, 1994.

L’art de faire autrement des enfants comme tout le monde, de René Frydman, éditions Robert Laffont, Paris, 1994.

Le bébé et l’abandon, Le bébé et l’adoption, sous la direction de Myriam Szejer, Albin Michel, Paris, 2000.

Responsable d’édition (révision et établissement des textes) de la collection « Penser la médecine » (éditions Fayard) qui a publié :

Les papyrus médicaux de l’Egypte pharaonique, de Thierry Bardinet, 1995.

Aux origines du cerveau moderne, de Jacques Gasser, 1995.

L’aventure de la vaccination, d’Anne-Marie Moulin (dir.), 1996 (prix de la Société française d’histoire de la médecine).

L’Aconit et l’orpiment, de Frédéric Obringer, 1997 (prix Giles de l’Académie des inscriptions et Belles-Lettres ; prix de la Société française d’histoire de la médecine, 1999).

Le legs de Claude Bernard, de Mirko Grmek, 1998.

La médecine médiévale dans le cadre parisien, de Danielle Jacquart, 1998.

Les maladies dans l’art antique, de Mirko Grmek et Danielle Gourevitch, 1998.

Comprendre et soigner, Philippe Pinel (1745-1826), la médecine de l’esprit, de Dora B. Weiner, 1999.

Lire le délire, de Juan Rigoli, 2000.

A paraître en 2014 :

Histoire de la pensée médicale contemporaine, Évolutions, découvertes, controverses collectif sous la direction de Bernardino Fantini (Institut d’Histoire de la médecine et de la Santé, Genève) et Louise L. Lambrichs, Paris, Le Seuil.

La pathocénose, nouvelles explorations conceptuelles et applications médico-historiques, sous la direction de Joël Coste (EPHE, Paris), Bernardino Fantini (Institut d’Histoire de la médecine et de la Santé, Genève) et Louise L. Lambrichs.


[1] Les droits m’ont été rendus par les éditions de l’Olivier en 2013.

[2] Les droits m’ont été rendus par les éditions de l’Olivier en 2013.