L’association au Pied de la Lettre
2021 … Les mauvais jours finiront …
Les mauvais jours finiront, sans doute, nous le pensons tous. Je ne sais exactement de quels mauvais jours nous parlons. Ils sont si nombreux ces derniers temps. La santé a bon dos. Mais bon…
Il faudrait peut-être, là, se remettre en tête, un peu, ce que peuvent dire la littérature, les mots, la langue. La vraie vie, véritablement vécue et éclaircie c’est la littérature. Pourquoi pas ? C’est dit ainsi. Il y a de nombreuses définitions.
Nous ne sommes pas encore obligés de dire même si on nous force toujours un peu ou beaucoup.
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas comme on a l’habitude de le percevoir à tous les coins de rues. C’est à voir. C’est un exemple parmi d’autres de ce qu’il faut entendre et dire pour être bien reçu. Disons-le comme ça.
Il y a quelqu’un derrière notre dos, oh non ce n’est pas un complot. Nous le savons, nous l’expérimentons. Nous n’allons pas nous laisser prendre par cette chose-là. Le piège est trop gros. Si c’est un piège.
Toute langue est fasciste ; car le fascisme ce n’est pas empêcher de dire, c’est d’obliger à dire. La langue échoue toujours, on le dirait bien, et une fois de plus.
Mais pourquoi alors, des poètes en temps de détresse.
Parce que la langue est un outil, nous la faisons, elle nous fabrique, elle nous fait exister il faut le dire et le faire entendre encore une fois contre tout avec tous. C’est peut-être ainsi que nous pourrons engager ce qu’il y a à faire ou pas. La langue nous traverse, elle nous fait être au monde. Nous sommes la langue. Nous savons cela. Bien. Alors oui il faut continuer. Il faut continuer à dire les mots, tant qu’il y en a.
Pour qu’ils nous trouvent, nous disent.
Allez, je reste.
Jean-Paul Michallet. Octobre 2020
LES CONTACTS
Eric BOUFFAY
suivi des actions organisées par l’association
09 54 83 37 59 – ericbouffay@gmail.com
Jean-Paul MICHALLET
écrivain, animateur des ateliers d’écriture, conférencier, modérateur
06 10 29 82 43 – jeanpaul.michallet7@gmail.com
LE BUREAU DE L’ASSOCIATION
président : Eric BOUFFAY
ericbouffay@gmail.com
trésorier : Bruno SANCHEZ
bruno5457@yahoo.fr
secrétaire : Jacques PESLIER
jacques.peslier@wanadoo.fr
RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS
association loi 1901
SIRET 500 279 989 00015 – APE 9499Z
N° d’enregistrement à la préfecture : W302007902
agrément ministériel Jeunesse et Education Populaire n° 30/JEP/03/14
L’association AU PIED DE LA LETTRE a été créée en 1995. Ses objectifs sont la valorisation et la mise en place d’ateliers d’écriture et de rencontres lectures avec des écrivains, l’organisation d’événements autour de l’écriture, du livre et de la lecture pour tous les publics et pour des publics spécifiques.
ETUDE SUR L’ASSOCIATION (mars 2015) menée par des étudiants en master professionnel « Développement territorial et projets » de l’Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier
Ce master a pour objectif de former des spécialistes du développement local aux diagnostics de territoire, à l’élaboration et à l’évaluation de projets.
Dans le cadre de leurs activités pédagogiques ils ont effectué, en collaboration avec le Pays, un diagnostic agricole du territoire de la Communauté de Communes de Leins Gardonnenque en novembre 2014. Il s’agissait d’une collaboration entre l’Institut, la CC et le Pays Garrigues et Costières de Nîmes.
L’activité de notre association leur a paru un projet intéressant à analyser sur ce territoire tant du point de vue économique que social : leur méthodologie d’évaluation leur a permis d’analyser les différents impacts de notre projet sur une zone donnée.
Conclusion de l’enquête
L’association Au pied de la lettre produit différents avantages économiques et sociaux pour le territoire de la Communauté de Communes Leins Gardonnenque.
- En ce qui concerne l’utilité sociale de l’association, on a trouvé que la valeur monétaire des avantages procurés est de 14 840 euros pour l’année 2014 (somme des soldes obtenus),
- En ce qui concerne les revenus annuels d’activités liés au travail de l’association, ils s’élèvent à 51 180 euros pour le territoire.
En analysant ces chiffres, on peut d’abord conclure que l’association à travers l’ensemble de ses activités a un impact positif sur le territoire en contribuant à la cohésion sociale, au renforcement des liens sociaux et au développement cognitif des acteurs bénéficiaires.
Cet aspect d’utilité sociale est à prendre en compte dans un monde rural souvent caractérisé par l’exclusion ou l‘oubli de certaines catégories sociales.
Ces chiffres devraient être utilisés comme des indicateurs pour appuyer les décisions de financement d’associations culturelles. En effet, jusqu’à présent, ces décisions de financement n’ont eu qu’un seul critère d’évaluation qui est le nombre de participants. Or, ce seul indicateur néglige un ensemble d’avantages sociaux et sociétaux, intervenant sur le bien-être des individus et de la collectivité, avantages qui doivent être mieux identifiés, quantifiés et monétarisés, afin d’être pris en considération par les décideurs lors de leurs choix de subventionnement.